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De l’identité à l’identité citoyenne: les droits linguistiques et culturels au Maroc – من الهوية إلى الهوية المواطنة: الحقوق اللغوية والثقافية بالمغرب

 

Le 18 Mai 2017, s’est tenue au Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain, la  4ème conférence au titre de l’année 2017. Le sujet  proposé par le Professeur Jamal BENDAHMANE, est intitulé « De l’identité à l’identité citoyenne: les droits linguistiques et culturels au Maroc ». Elle a été présidée et modérée par le Professeur Maarouf DAFALI, vice-président du Centre.

Le conférencier a exposé  les différents concepts et définitions de l’identité , la citoyenneté , les droits linguistiques et culturels au Maroc. Il a répondu à la problématique du pourquoi de ces droits au Maroc, c’est une cause fondamentale de l’avenir qu’il faut débattre ;  elle est liée à un contexte international des droits de l’homme. Le Professeur Jamal BENDAHMANE a également évoqué un axe important sur les droits linguistiques et culturels au Maroc qui ont été inscrits dans la nouvelle Constitution.

Il a donné des remarques pertinentes , à savoir  la constitution qui allie  les termes identité nationale et identité marocaine traduit une combinaison entre ce qui est linguistique et culturel , et une interférence entre ce qui est civilisationnel et ce qui est culturel…Tout cela aboutit à poser les questions suivantes: le Maroc est-il un pays de plusieurs langues et d’une seule culture? Est-il qualifié socialement, psychologiquement, mentalement et cognitivement pour comprendre et pour absorber ce pluralisme culturel et linguistique?

L’assistance a été très impressionnée par le sujet traité par notre conférencier; elle a été très réactive aux sujets évoqués ; les nombreuses interventions lors du débat, qu’il s’agisse de témoignages ou de questions et suggestions, attestent de l’intérêt de poursuivre nos réflexions sur le sujet de notre conférence.

Affiche_conférence_18-05-2017

photo dafali

محمد معروف الدفالي

.نائب رئيس مركز محمد حسن الوزاني للدموقراطية و التنمية البشرية

.مؤرخ مهتم بتاريخ المغرب المعاصر والراهن . أستاذ جامعي بكلية الآداب عين الشق ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء

 

photo bendahmane

جمال بندحمان

 أستاذ جامعي – دكتوراه في الأدب العربي

نائب الأمين العام لمؤسسة محمد عابد الجابري للفكر والثقافة

عضو الكتابة الوطنية لمنتدى المواطنة

عضو مجلس أمناء الشبكة العربية للتسامح

المقرر العام لشبكة الديمقراطيين في العالم العربي

عضو لجنة خبراء الحوار الوطني حول المجتمع المدني

مسؤول الدراسات والأبحات والتكوين بالمؤسسة الدولية للتدريب والتنمية

Mot d'accueil de la présidente: Dr. Houria Ouazzani

Conférencier - Jamal BENDAHMANE

Débats - De l’identité à l’identité citoyenne: les droits linguistiques et culturels au Maroc

Haj Ahmed MAANINOU le combattant – الحاج أحمد معنينو المجاهد

 في إطار الأنشطة الثقافية التي ينظمها مركز محمد حسن الوزاني

يُعقد لقاء مع الأستاذ الصديق معنينو حول كتابه الذي يحمل عنوان

الحاج أحمد معنينو المجاهد 

يشارك في اللقاء : الأستاذ عثمان المنصوري ، رئيس الجمعية المغربية للبحث التاريخي، والأستاذ محمد معروف الدفالي أستاذ و دكتور في التاريخ المعاصر بكلية الٱداب ـ عين الشق

وذلك يوم الخميس 2 مارس 2017

على الساعة الرابعة بعد الزوال

***********

”Cet ouvrage est un hommage à la mémoire de mon père avec qui j’ai passé 60 ans de ma vie, c’est une lecture basée sur ses mémoires léguées mais s’inspire également de témoignages et  de mémoires de personnages l’ayant côtoyé’’.  Mr. Seddik MAANINOU, le 2 Mars 2017 lors de la conférence au centre Mohamed Hassan OUAZZANI pour la Démocratie et le Développement Humain.

La conférence a tourné autour du livre de Mr. Seddik MAANINOUHaj Ahmed MAANINOU, Le combattant-. Cet ouvrage rend hommage à Haj Ahmed MAANINOU et retrace son combat  pour l’indépendance du Maroc. L’auteur,  a affirmé qu’il s’est engagé à achever la rédaction des mémoires de son père et a traité  de l’action de son père au sein du parti démocrate de l’indépendance (PDI). Seddik Maaninou, dont le discours plein d’émotions a constitué  l’un des faits saillants de la conférence a également cité ses entretiens avec son père.

Devant une nombreuse assistance, cette rencontre a été animée par M. Mohamed MAAROUF DAFALI– Professeur d’histoire contemporaine à la faculté des lettres Ain Chock  et par M. Othmane Mansouri– Président de l’Association Marocaine pour la recherche historique et a été présidé par Madame Houria OUAZZANI-TOUHAMI, présidente du centre Mohamed Hassan OUAZZANI pour la Démocratie et le Développement Humain.

Seddik MAANINOU 

Membre du conseil Exécutif, Journaliste et Écrivain

Ancien directeur de la SNRT

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Mohamed MAARROF DAFALI

Vice-Président du Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain.

Docteur d’état en Histoire moderne, il enseigne actuellement à la Faculté de Lettres de Ain Chock.

 

Othmane Mansouri

 

Othmane MANSOURI

historien, titulaire d’un DESS en histoire du commerce au Maroc et d’un doctorat d’Etat sur les relations luso-marocaines postérieures à l’accord de paix, entre 1790 et 1844.

Retraité de l’enseignement, Président de l’Association Marocaine pour la Recherche Historique (AMRH), il se consacre aujourd’hui à la recherche en histoire du Maroc et des relations luso-marocaines.

 

LES MÉDIAS : VECTEURS DE DÉMOCRATIE AU MAROC ?

A l’occasion de la 37ème commémoration du décès de Mohamed Hassan Ouazzani (1978 – 2015) qui coïncide avec la journée internationale de la Démocratie, le Centre Mohamed Hassan Ouazzani a organisé le 22 septembre 2016 une journée commémorative sous le thème « Les médias : Vecteurs de démocratie au Maroc? ».

Afin de rendre hommage à cet éminent patriote, pionnier du journalisme politique au Maroc, et pour animer cette journée, nous avons eu l’honneur et le plaisir de recevoir parmi nous des professeurs universitaires, historiens, journalistes et experts dont le respect et l’intérêt pour la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani ne sont plus à prouver, ce qui constituait pour nous le pivot de cette journée.

Le 4 août 1933, Mohammed Hassan Ouazzani crée à Fès le premier journal nationaliste en langue française : « L’Action du Peuple », organe hebdomadaire de défense des intérêts marocains. Dans son journal, il défend avec vigueur les intérêts de la nation marocaine. Il dénonce les agissements abusifs des autorités du Protectorat et réclame les libertés démocratiques et des réformes. Il mène une campagne contre le Dahir berbère. Il présente le point de vue nationaliste et les revendications marocaines. Ses nombreux articles lui causent beaucoup d’ennuis : diffamation dans les colonnes de la presse française de droite, menace de mort de la part des colons, procès … Le 8 décembre 1933, il fait paraître à Fès, « La Volonté duPeuple » qu’il fusionne par la suite à « L’Action du peuple »

En créant « L’Action du Peuple » et « La Volonté du Peuple », Mohammed HassanOuazzani donne au mouvement nationaliste marocain une arme à la fois redoutable et efficace pour permettre la réalisation des aspirations marocaines. C’est grâce à ces deux journaux que les Marocains découvrent leurs droits à l’égard du Protectorat et un certain fondement à leur motivation.

Pour la journée commémorative de l’année 2016, le CMHO se propose d’étudier le rôle des médias dans l’affermissement de la démocratie au Maroc.

La démocratie se nourrit du pluralisme des idées, des opinions et de la défense des intérêts divers de la population. Les médias en sont un des instruments les plus efficaces. Leur évolution sur le plan technique mérite une rétrospective afin de mieux saisir le rôle des médias et de leur influence dans la société.

De la presse écrite à l’hégémonie récente des nouveaux médias électroniques, il est intéressant d’étudier les développements respectifs des journaux et des moyens audio-visuels dans un environnement médiatique de plus en plus marqué par les nouveaux outils d’information qui recourent à l’Internet.

Assistons-nous à un renforcement du pluralisme des informations et des opinions, un des critères de démocratisation ? Ou au contraire des monopoles nouveaux se sont-ils imposés, menaçant ainsi la liberté et la diversité des opinions?

Le CMHO souhaite réunir historiens, journalistes, sociologues et politologues, spécialistes des médias, pour aborder cette vaste question du rôle des médias dans le développement de la société prise dans le défi de la modernité.

Programme :

10h00 : Accueil des participants

Allocution de Bienvenue :

Houria Ouazzani Touhami, Présidente du Centre Mohamed Hassan Ouazzani

Hassan Ouazzani-Chahdi, Vice-président du Centre Mohamed Hassan Ouazzani

10h30 – 13h00 : 1ère Séance

Président de séance : Mohamed Maarouf Dafali
Professeur d’Histoire moderne – Faculté de Lettres – Ain Chock

Tayeb Boutbouqalt : Professeur de Communication et d’Histoire contemporaine – Ecole Supérieure Roi Fahd de Traduction – Tanger

Mohamed Hassan Ouazzani, père fondateur de la presse nationaliste marocaine

Driss El Ganbouri : Journaliste et chercheur – Rabat (Absent)

الصحافة والديمقراطية من خلال تجربة محمد حسن الوزاني

Abdelwahab Ibnou Zahir : Expert judiciaire, Docteur en Sciences économiques – Casablanca

Le combat de feu Mohamed Hassan Ouazzani contre le sous-développement à travers la presse écrite

12h30 : Discussion / débat

13h00 : Pause-déjeuner

14h30 – 17h00 : 2ème Séance

Président de séance : Seddik Maaninou
Journaliste et écrivain, expert en Médias – Rabat

Mohamed El Boukri : Docteur en linguistique et en littérature arabe. Faculté de Lettres – Ain Chock

صحافة الحركة الوطنية: النشأة والتطور

Abdessalam Tawil : Rédacteur en chef de la revue « Al Ahyaa Al Maghribia » (Absent)

دور الصحافة المستقلة في تعزيز المسار الديمقراطي في المغرب

Abderrahim Tourani : Ecrivain, homme de médias

صحافة في مهب الانترنت

16h30 : Discussion/Débat

17h00 : Rapport final
Antoine Fleury, Professeur d’Histoire des Relation Internationales. Université de Genève

17h30 : Présentation du 1er numéro de la nouvelle collection « Colloques du CMHO », Actes du Colloque en hommage à Mohamed Hassan Ouazzani, organisé le 15 septembre 2015.

19h00 : Collation et exposition des œuvres de Mohamed Hassan Ouazzani

Hassan Ouazzani-Chahdi

Vice-Président du CMHO

Professeur honoraire de Droit Public à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Université Hassan II Aïn Chok de Casablanca… lire la suite

محمد معروف الدفالي :

نائب رئيس مركز محمد حسن الوزاني للدموقراطية و التنمية البشرية.

مؤرخ مهتم بتاريخ المغرب المعاصر والراهن . أستاذ جامعي بكلية الآداب عين الشق ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء.

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Dr. Tayeb BOUTBOUQALT

Professeur d’Histoire Contemporaine et des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Ecole Supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger.

Abdelwahab IBNOU ZAHIR

Expert judiciaire, Docteur en Sciences économiques – Casablanca

Rédacteur en Chef de la revue BANQUES ET ENTREPRISES 1985 – 1995.

Directeur de Publication de la Revue INFO AUTO – 1985 à 1989.

Rédacteur en Chef de la revue FORUM DU LIVRE.

Seddik Maaninou

محمد الصديق معنينو

صحفي وكاتب

مدير سابق  للشركة الوطنية للإذاعة و التلفزة
أمين عام سابق لوزارة الاتصال

محمد البُكري :

استاذ و باحث و دكتور في اللغة العربية و آدابها بكلية الآداب ـ عين الشق

عبد الرحيم التوراني

كاتب وإعلامي

(فائز بالجائزة الوطنية الكبرى للصحافة (صنف الصحافة الإلكترونية

 عضو بالنقابة الوطنية للصحافة المغربية، ويرأس تنسيقية الصحافة الإلكترونية

 Antoine FLEURY

Professeur émérite de l’Université de Genève où il a enseigné l’histoire des relations internationales et de l’intégration européenne. Ses recherches et ses publications portent sur l’histoire des relations internationales au XXe siècle, notamment sous l’angle de la coopération que ce soit dans l’entre-deux-guerres ou après la deuxième guerre mondiale… lire la suite.

Zaman al khaouf

“Nous avons le plaisir d’accueillir en tant que conférencier Dr. Driss El Ganbouri, auteur bien connu du grand public puisqu’il est journaliste et tient des chroniques historiques depuis de longues années. Il s’est révélé aussi en tant que chercheur, en connaisseur bien informé de l’histoire du Maroc, de la pensée dans l’Islam et des associations religieuses. Il s’est aussi intéressé à l’itinéraire politique et journalistique de feu mon père, Mohamed Hassan Ouazzani. Il s’était d’ailleurs fait remarquer lors du colloque international que la Fondation Mohamed Hassan Ouazzani a organisé à Fès, en 2010, à l’occasion du centenaire de la naissance de mon père, par une communication sur  “Mohamed Hassan Ouazzani : le journaliste“.

Mais l’objet de la conférence de ce jour porte sur des événements particulièrement tragiques qu’il relate dans son dernier ouvrage Zaman El Khaouf que l’on peut traduire par “L’époque de la peur”.

Les tragiques événements de 1956 et notamment le massacre de Souk El Arba ont profondément et douloureusement marqué ma mémoire. Je me demande si on peut faire le deuil d’une telle tragédie ? La mémoire nationale a largement occulté les massacres fratricides qui ont accompagné l’accession tant attendue de notre pays à l’indépendance.

Il n’est pas sans intérêt de consulter notamment le journal “Démocratie” et “Rai-El-Am” du PDI qui relatent en détails les tragiques événements de 1956.  Je retiens notamment la lettre adressée par mon père à Sa Majesté le Roi Mohamed V en date du 16 janvier 1957, dans laquelle il énumère quelques-uns des faits tragiques dont plusieurs des membres de son parti ont été les victimes.

En voici sa reproduction dans le N°3 du Journal Démocratie, daté du 21 janvier 1957 (voire ci-après en langue française et en langue arabe).

Je tenais à vous présenter ce document en ouverture de notre séance, document qui mériterait un long commentaire.

La plupart des victimes qui figurent sur le document projeté, je les ai connus personnellement, en particulier M. Abdelkader Berrada, chez lequel, nous les enfants, avons passé quelques jours de vacances quelques temps avant son enlèvement devant la porte de son domicile à Tanger.

Le propos de ce jour, j’ose l’espérer, va contribuer à éclairer ce moment tragique de notre histoire nationale et apporter un soulagement salutaire aux familles et aux proches des victimes.

Je tiens à remercier Dr. Driss El Ganbouri d’avoir accepté notre invitation à nous parler de ce tragique événement. Mes remerciements s’adressent aussi aux deux autres intervenants, les professeurs Chouaib Halifi et Maarouf Dafali qui contribueront à nourrir nos connaissances historiques ainsi que le débat qui doit être ouvert. Ainsi, toute la lumière doit être faite sur ce massacre si longtemps occulté ainsi que sur d’autres massacres et sur les disparitions de militants patriotes, dirigeants et autres, tous dévoués à la cause nationale.

A l’heure où le respect des droits de l’homme est à l’ordre du jour, surtout depuis la mise en œuvre de la nouvelle constitution, il est important d’assainir le passé, de rétablir la vérité sur certains faits et gestes. Ce travail sur l’histoire et la mémoire individuelle et collective est indispensable à l’instauration de la dignité des personnes et de la communauté nationale.

Par nos conférences, nos colloques et nos publications, notre Centre vise à contribuer à l’émergence d’une conscience historique fondée sur des connaissances solides des faits et de leur perception par les générations successives. Une telle conscience est seule à même de promouvoir la cohésion nationale et l’instauration d’une justice pour tous.

Dr. Houria Ouazzani

Présidente du Centre Mohamed Hassan Ouazzani

(A l’occasion de la conférence du 28 janvier 2016 sur le thème  “زمن الخوف“)


Lettre adressée à S.M. le Sultan le 16 janvier 1957, par le Secrétaire Général du PDI – Mohamed Hassan Ouazzani, au sujet des enlèvements

Cf. Démocratie n°3 du 21 janvier 1957, p.6.

Lettre adressée à SM le Sultan le 16 janvier 1957

La version arabe de la lettre :

 رسالة من الامين العام لحزب الشورى و الاستقلال الى صاحب الجلالة السلطان محمد الخامس ـ 1957 يناير 16
دار بريشة او قصة مُختطف” للمهدي المومني التجكاني ـ ص127″

Dar Bricha

ETAT DE DROIT ET DÉMOCRATIE À LA LUMIÈRE DE LA PENSÉE DE MOHAMED HASSAN OUAZZANI

Affiche_Etat de droit et Démocratie_15-09-2015A l’occasion de la 36ème commémoration du décès de Mohamed Hassan Ouazzani (1978 – 2015) qui coïncide avec la journée internationale de la Démocratie, le Centre Mohamed Hassan Ouazzani a organisé le 15 septembre 2015, à partir de 10h, une journée commémorative sous le thème « Etat de droit et Démocratie à la lumière de la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani ».

Afin de rendre hommage à cet éminent patriote et pour animer cette journée, nous avons eu l’honneur et le plaisir de recevoir parmi nous des professeurs universitaires, politologues, historiens et journalistes dont le respect et l’intérêt pour la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani ne sont plus à prouver, ce qui constitue pour nous le pivot de cette journée.

« Dans le domaine des rapports entre l’individu et l’Etat, l’éthique qui limite le pouvoir de celui-ci doit établir le principe inviolable du respect de la dignité de la personne humaine considérée comme source de liberté et d’esprit créateur. D’où l’obligation de concilier l’autorité et la liberté, d’assurer l’équilibre entre la liberté possible des citoyens et l’autorité nécessaire de l’Etat. La première est assurée par les garanties constitutionnelles résultant de la définition des droits individuels, de l’existence du principe de la légalité dans l’administration et de l’indépendance des tribunaux. La deuxième repose sur un pouvoir qualifié, intègre et efficace. »[1]

Dans quelques-unes des conférences-débats organisées par la Centre depuis le début de l’année 2015, on a relevé la distinction à faire entre l’Etat de Droit et Démocratie.

Si l’établissement de l’Etat de Droit a signifié un progrès significatif de l’organisation de la société, il peut être régi par une formule d’organisation autre que la Démocratie. En revanche, la Démocratie s’inscrit dans l’Etat de Droit. La démocratie peut prendre des formes diverses dans le temps et dans l’espace. Son établissement résulte d’une lutte souvent longue et exige de ses promoteurs persévérance et courage.

« La lutte pour l’établissement de ces principes démocratiques est une lutte amère. Pour les réaliser, nous devons d’abord les faire pénétrer dans l’esprit d’un peuple qui a vécu dans l’esclavage pendant des siècles, puis mener une autre lutte plus dure encore contre les forces réactionnaires et tyranniques qui ne peuvent concevoir leur existence qu’en écrasant le peuple sous le faix de l’ignorance et de la misère. »[2]

Les écrits de Mohamed Hassan Ouazzani sur la nécessité d’un Etat constitutionnel et de la Démocratie, si l’on veut tenter de« réaliser le bonheur des peuples », sont nombreux et riches d’enseignements, sur les modalités de doter le  Maroc d’un Etat de Droit et d’institutions démocratiques.

Le Centre Mohamed Hassan Ouazzani propose de nourrir nos réflexions à partir de quelques textes-clés de l’œuvre de Mohamed Hassan Ouazzani, de confronter ses propositions sur l’instauration de la Démocratie au Maroc, depuis son combat dans les années trente, durant la relance de sa lutte après sa libération dès 1946, puis dans le contexte de l’indépendance, et enfin ses arguments en faveur d’une Constitution démocratique.

[1] Extrait d’une note manuscrite de Mohamed Hassan Ouazzani définissant l’idéologie de son Parti – PDI, publié dans : « Entretiens avec mon père », Izarab Mohamed Hassan Ouazzani, Fès, Fondation Mohamed Hassan Ouazzani, 1989, pp. 40-41.

[2] Extrait traduit d’un article de Mohamed Hassan Ouazzani « Choura et indépendance, ensemble.

 (الشورى و الاستقلال معا) paru en 1952 dans Raï Al-Amm (الرأي العام), publié dans « Entretiens avec mon père », Izarab Mohamed Hassan Ouazzani, Fès, Fondation Mohamed Hassan Ouazzani, 1989, p.33.

Programme :

10h00 : Accueil des participants

Allocution de Bienvenue : Houria Ouazzani Touhami, Présidente du Centre Mohamed Hassan Ouazzani

10h30 – 12h30 : 1ère Séance

Président de séance : Abdellah Chérif Ouazzani,

Professeur en études islamiques – Université Mohamed V – Rabat

Mohamed Mouaqit : Professeur de Sciences Politiques – Université Hassan II – Casablanca

La question de la femme à la lumière des écrits de Mohamed Hassan Ouazzani

Driss El Ganbouri : Journaliste et chercheur – Rabat (Absent)

L’Islam et l’Etat dans la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani*

12h00 : Discussion / débat

12h30 : Pause-déjeuner

14h00 – 16h00 : 2ème Séance

Président de séance : Antoine Fleury, Professeur d’Histoire des Relation Internationales – Université de Génève

Abdelouhab Maalmi : Professeur de Relations Internationales – Université Hassan II – Casablanca

Démocratie et choura dans la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani

M’Barek Zaki : Professeur – Université Mohamed V  Souissi – Rabat

L’actualité de la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani

15h30 : Discussion/Débat

16h00 : Pause-café

16h30 – 18h30 : 3ème Séance

Président de séance : Mostafa Bouaziz, Professeur d’Histoire moderne – Faculté de Lettres – Ain Chock

Seddik Maaninou : Journaliste et écrivain – Rabat

Mohamed Hassan Ouazzani : La mémoire*

Mohamed Maarouf Dafali, Professeur d’Histoire moderne – Faculté de Lettres – Ain Chock

Le concept de liberté selon Mohamed Hassan Ouazzani*

18h00 : Discussion/Débat

18h30 :Présentation du livre  « Etat et société au Maroc : Les défis du monde moderne », Actes du Colloque International en hommage à Mohamed Hassan Ouazzani, organisé par la Fondation Mohamed Hassan Ouazzani à Fès les 25-26-27 novembre 2010.

19h00 :Collation et exposition des œuvres

de Mohamed Hassan Ouazzani

Abdellah Chérif Ouazzani

: رئيس الجلسة 

عبـد الله شريف وزاني شاهدي

دكتور في الدراسات الإسلامية – جامعة محمد الخامس بالرباط

أستاذ زائر بشعبة الدراسات الإسلامية/ بكلية الآداب و العلوم الإنسانية جامعة الشيخ شعيب الدكالي بالجديدة…قراءة المزيد

 

Mohamed Mouaquit

Docteur d’Etat en Sciences Politiques de l’Université Paris II. France. Il est actuellement professeur  de sciences politiques à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, Université Hassan II Aïn Chok de Casablanca… lire la suite.

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إدريس الكنبوري 

 مفكر وباحث مغربي في الجماعات الإسلامية والمسألة الدينية والفكر الإسلامي

صدرت له أربعة كتب هي”العراق أولا: الاستراتيجية الأمريكية الإسرائيلية في العالم العربي”، و”سلفي فرنسي في المغرب: رحلة الأمير التائه من بيشاور إلى طنجة”، و”الإسلاميون  بين الدين والسلطة: مكر التاريخ وتيه السياسة”، و”شيوعيون في ثوب إسلامي: محطات في الإسلام السياسي  والسلفية

“و رواية “زمن الخوف

Président de séance : Antoine Fleury

Professeur émérite de l’Université de Genève où il a enseigné l’histoire des relations internationales et de l’intégration européenne. Ses recherches et ses publications portent sur l’histoire des relations internationales au XXe siècle, notamment sous l’angle de la coopération que ce soit dans l’entre-deux-guerres ou après la deuxième guerre mondiale… lire la suite.

Maalmi

Abdelouhab Maalmi

Docteur d’Etat en sciences politiques de l’Université Bordeaux I, France. Ambassadeur du Maroc au Vatican de 1997 à 2001, professeur depuis 1976 à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Hassan II, Casablanca. Spécialiste des relations internationales, il enseigne la Théorie des relations internationales, la Géopolitique  et l’Analyse de la politique étrangère… lire la suite.

M'Barek Zaki

مبارك زكي

أستاذ باحث في معهد البحث العلمي بجامعة محمد الخامس بالرباط

صدرت له عدة كتب تشكل مراجعا في مجال تاريخ المغرب
كان وراء إنشاء العديد من المجلات العلمية المغربية والأجنبية
نائب الأمين العام لإتحاد المؤرخين العرب
و الأمين العام المؤسس للجمعية المغربية لتاريخ النقل البحري

Président de séance : Mostafa Bouaziz

Historien, titulaire d’un Doctorat d’Etat à l’Université Paris I Panthéon –Sorbonne et d’un diplôme de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. Il est actuellement Professeur de l’Enseignement Supérieur à l’université Hassan II de Casablanca. Il est également Conseiller scientifique de la revue Zamane et membre fondateur de l’Association Marocaine de la recherche historique.

Mostafa Bouaziz a contribué à la rédaction de plusieurs articles dans la presse marocaine et est aussi l’auteur de plusieurs livres et ouvrages dont : Aux origines de la Koutla démocratique (éditions de la Faculté des lettres Aïn Chok, 1997).

Seddik Maaninou

محمد الصديق معنينو

صحفي وكاتب

مدير سابق  للشركة الوطنية للإذاعة و التلفزة
أمين عام سابق لوزارة الاتصال

محمد معروف الدفالي :

نائب رئيس مركز محمد حسن الوزاني للدموقراطية و التنمية البشرية.

مؤرخ مهتم بتاريخ المغرب المعاصر والراهن . أستاذ جامعي بكلية الآداب عين الشق ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء.

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ETAT ET SOCIÉTÉ AU MAROC : LES DÉFIS DU MONDE MODERNE

Affiche_Colloque_2010

A l’occasion du centenaire de la naissance de Mohamed Hassan OUAZZANI, la Fondation a organisé, les 25-26-27 novembre 2010, des conférences et des débats en hommage à l’éminent Patriote, qui a consacré sa vie entière  d’abord à la libération du Maroc de l’emprise coloniale, puis à l’instauration d’une démocratie authentique, garante du progrès économique, social et culturel et des droits de tous les citoyens. De son total dévouement, il reste des témoignages toujours vivants : ses nombreux écrits, reflets de ses multiples engagements. La Fondation, impulsée par son fils, le regretté Izarab Ouazzani, a publié une grande partie de ses écrits, dont ses Mémoires, qui constituent des sources précieuses à la fois pour l’histoire de la période coloniale et pour la réflexion citoyenne indissociable d’un Etat en recherche permanente de l’adéquation entre son mode de fonctionnement et les aspirations du peuple.

Pour honorer sa mémoire et nourrir le débat citoyen sur le passé, le présent et l’avenir du Maroc, la Fondation a invité des historiens, des politologues, des  sociologues, des juristes et des journalistes à présenter des analyses et des réflexions sur le développement d’éléments essentiels de l’histoire du Maroc durant les périodes précoloniale, coloniale et depuis l’indépendance.

Programme :

Jeudi 25 novembre 2010

9h 00

Accueil des participants

09h 30 – 11h 00

Séance inaugurale

Président de séance : Hassan Ouazzani Chahdi, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

Allocution de bienvenue

Présentation de la Fondation Mohamed Hassan Ouazzani :

Hassan Ouazzani Chahdi, secrétaire général de la Fondation

Présentation du site de la Fondation

Antoine Fleury, Professeur d’histoire des relations internationales – Université de Genève ,

Marouan Lahlou, Chef Entreprise Aeon groupe et Izarab Ouazzani (www.fondation-mho.org )

Rapport introductif :

Najib Ba Mohamed, Professeur de droit public – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

11h :00

Pause et point de presse

11h 15 – 13h 00

Première séance : Témoignages (Personnalités marocaines)

Président de séance Amal Jellal, professeur de droit privé – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

–    Abdelwahab Tazi Saoud

–    M’hamed Douiri – absent

–    Mohamed Bensaid Ait Idder

–    Ismaïl Alaoui

–    Mohamed Bel Mekki Ouazzani – absent

–    Mohamed Allal Sinaceur

–    Seddik Maaninou – absent

–    Said Chbaattou

–    Ahmed Taieb Laalej

Mustapha Chabbi, historien – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

La réforme militaire au XIXème siècle

Okacha Berhab, historien – Université Hassan II (Mohammedia)

المجالات الحدودية في تاريخ المغرب

 Nawal Moutazaki, historienne – faculté des lettres Aïn Chok – Université Hassan II –  (Casablanca)

L’engagé marocain au front français 1914 – 1918 : Mythe ou réalité

16h 00

Pause

16h 30 – 18h 00

Premier thème :

Le régime de colonisation imposé par la France et par l’Espagne : convergences et divergences sur la nature du Protectorat

Président : Taoufik Ouazzani Chahdi, Professeur  à  l’Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Hassan Ouazzani Chahdi, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

Le système du protectorat appliqué au Maroc et le droit international public

Levy Simon, professeur – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Rôle des juifs marocains dans le mouvement national

Mohamed Hatimi, faculté des lettres – Fès-Saïs – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

حزب الشورى والاستقلال ويهود المغرب – الإدماج عن طريق السياسة

Ahmed Mehderha, historien – Université Cadi Ayyad (Marrakech)

الحماية الإسبانية والمقاومة

Mustapha Naïmi, chercheur, IURS – Université Mohamed V – Souissi (Rabat)

Sidi Ifni, Tarfaya et le Sahara dans la politique coloniale espagnole

 Mohamed el Falah Alaoui, faculté des lettres – Ben Msik – Université Hassan II (Casablanca)

جوانب من الوضعية الثقافية في المنطقة الخليفية  في عهد الحماية الإسبانية

18h 30

Clôture de la journée

Vendredi 26 novembre 2010

09h 00 – 11h 00

Deuxième thème :

Les modalités de la résistance au Protectorat

Président : Brahim Akdime, Doyen de la faculté des lettres Fès Sais – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

René Gallissot, professeur – Université Paris VIII (Paris)

Ouazzani et la question syndicale

Mostafa Bouaziz, historien – Université Hassan II –   (Casablanca) :

الثقافة السياسية الوطنية في ضوء تمثل الإصلاحية المغربية للإسلام

Mbarek Zaki, chercheur, IURS – Université Mohamed V – Souissi (Rabat) :

محمد حسن الوزاني ومحمد عب الكريم الخطابي : مقاربات ومواقف سياسية

Mohamed Maarouf Dafali, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

الصحافة في المسار السياسي لمحمد بن الحسن الوزاني

Taïeb Boutbouqalt, professeur, Ecole Supérieure Roi Fahd de Traduction (Tanger)  –

(Conférence non enregistrée)

Le mouvement nationaliste marocain et l’opinion publique internationale

au lendemain de la guerre du Rif

Ahmed Ziadi

Des aspects de la dimension nationaliste dans le mouvement de  libération  marocaine à travers la correspondance entre Mohamed Hassan Ouazzani et Chakib Arsalane

11h 00

Pause

11h 15 – 13h 00

Deuxième thème :

Les modalités de la résistance au Protectorat (suite)

Président : Farissi Serghini, Président de l’Université Sidi Mohamed ben Abdallah  (Fès)

Antoine Fleury, Professeur d’histoire des relations internationales –Université de Genève

Les activités de Mohamed Hassan Ouazzani dans la promotion de la cause marocaine

sur le plan international

Youssef Fassi Fihri, professeur, Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

محمد بن الحسن الوزاني والمقاربة الواقعية للقضايا الدولية

Assia Benadada, historienne – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Les réformes au Maroc au début du XXème siècle

Mohamed Benhlal, Chercheur – IREMAM – Aix-en-Provence (France)

Politique de l’enseignement sous le protectorat français

Mohamed Oujamaa, historien – Université Cadi Ayyad (Marrakech)

القضية المغربية أمام البرلمان الفرنسي  1912-1956

Abdelhamid Hsain, historien – Université Hassan II (Mohammedia)

بنية الإدارة في عهد الحماية الفرنسية

14h 30 – 16h 00

Troisième thème :

Les enjeux institutionnels du Maroc indépendant

Président : Abdelaziz Lamghari, Professeur à l’Université Mohamed V Agdal, Président de l’Association marocaine du droit constitutionnel

Abdallah Saaf,  politologue – Université Mohamed V Agdal (Rabat)  – absent

Comment théoriser le système du multipartisme au Maroc

Mohamed Madani, professeur à la faculté de droit – Université Mohamed V (Rabat)

Règles écrites et règles coutumières dans le constitutionnalisme

Ahmed Moufid, professeur – Faculté de droit – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

المسألة الدستورية بالمغرب : قراءة في المسار والآفاق

Najib Ba Mohamed, professeur de droit public – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

La constitution marocaine en devenir

Abdelmajid Benjelloun, professeur de relations internationales –

Université Mohamed V– Agdal (Rabat)

La moralisation de la vie publique au Maroc

16h 00

Pause

16h 30 – 18h 00

Troisième thème :

Statut des libertés fondamentales après l’indépendance

Président : Hammad Zouitni, professeur – faculté de droit –

Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Abdelhay Moudden, professeur – Université Mohamed V Agdal (Rabat) – Absent

Processus d’élaboration des libertés fondamentales et champ politique au Maroc

Mohamed Mouaqit, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

Etat de droit et citoyenneté

Abderrahim El Maslouhi, professeur – Université Mohammed V-Agdal (Rabat) – Secrétaire général Association marocaine de science politique (AMSP)

La politique constitutionnelle du Maroc indépendant : référentiels et agenda des réformes

Jawhara Filali Baba, professeur – Faculté des lettres Dhar el Mehraz –

Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

الفكر الإصلاحي في المغرب وقضية تعليم البنات : محمد حسن الوزاني نموذجا

Allal Ragoug, chercheur, IURS – Université Mohamed V – Souissi (Rabat)

أنصار محمد حسن الوزاني بمدينة آسفي

18h 30

Clôture de la journée

Soirée culturelle

Samedi 27 novembre 2010

 

09h 00 – 11h 00

Quatrième thème:

La dimension du Maghreb dans les desseins du Maroc

Président : Youssef  Fassi Fihri, professeur à la Faculté de droit de Fès

Aissa Kadri, Directeur de l’Institut Euro-Maghreb – Université Paris VIII (Paris) – absent

Le Maghreb au présent

Fathallah Oualalou, économiste, professeur à la faculté de droit –

Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Processus d’élaboration du projet Maghreb

Hammad Zouitni, professeur – faculté de droit – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Le Maroc et le règlement des conflits territoriaux (moyens et objectifs)

M’hamed Ben Abboud, historien –  Université Abdelmalek Saadi (Tétouan)

أضواء جديدة على دور الشهيد امحمد بن عبود في عملية تحرير المجاهد محمد بن عبدالكريم الخطابي في القاهرة

11h 00

Pause

11h 15 – 13h 00

Cinquième thème:

La dimension culturelle du Maroc indépendant

Président : Ali Skalli, Président par intérim de l’Université Qaraouiyine (Fès)

Abderrahmane Tenkoul, Doyen de la faculté des lettres – Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Le Maroc culturel

Driss Mansouri, professeur – faculté des lettres  Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Influence de la philosophie anglaise sur la pensée de Mohamed Hassan Ouazzani

Rachid Bennani Mchita, Professeur-Directeur Complexe culturel Al-Houria (Fès)

دور المسرح في الحركة الوطنية

Abdelaziz Benabdeljalil, musicologue  (Meknès)

دور النشيد الوطني في الحركة الوطنية

Abdeslam Tawil, Chercheur en science politique, Rédacteur en chef de la revue   الإحياء المغربية

إشكالية العلاقة بين الدين والسياسة في الفكر العربي المعاصر محمد بن الحسن الوزاني نموذجا

14h 30 – 16h 00

Sixième thème :

Média, pouvoir et société

 Président de séance : Mohamed Mezzine, Doyen de la faculté des lettres – Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Mohamed Larbi Messari, journaliste et écrivain (Rabat) – absent

قراءة في أول تقرير مغربي قدم لأول مؤتمر للصحافيين العرب

Jamal Eddine Ennaji, professeur – Institut Supérieur Information et Communication (ISIC – Rabat) – absent

Quelle liberté de presse et quelle déontologie professionnelle ?

Driss El Ganbouri, journaliste et chercheur (Rabat)

الزعيم الوزاني في معركة الصحافة : دفاع عن الحرية

Abdessamad Ghazi, chercheur, directeur de la revue  عوارف

تجربة الصحافة الثقافية عند الزعيم الوزاني

17h 00

Rapport de synthèse et débat général

Les participants par ordre de passage :

Najib Ba Mohamed, Professeur de droit public – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Amal Jellal, professeur de droit privé – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Abdelwahab Tazi Saoud

M’hamed Douiri – absent

Mohamed Bensaid Ait Idder

Ismaïl Alaoui

Mohamed Bel Mekki Ouazzani – absent

Mohamed Allal Sinaceur

Seddik Maaninou – absent

Said Chbaattou

Ahmed Taieb Laalej

Mustapha Chabbi, historien – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Okacha Berhab, historien – Université Hassan II (Mohammedia)

Nawal Moutazaki, historienne – faculté des lettres Aïn Chok – Université Hassan II –  (Casablanca)

Taoufik Ouazzani Chahdi, Professeur  à  l’Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Hassan Ouazzani Chahdi, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

Levy Simon, professeur – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Mohamed Hatimi, faculté des lettres – Fès-Saïs – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Ahmed Mehderha, historien – Université Cadi Ayyad (Marrakech)

Mustapha Naïmi, chercheur, IURS – Université Mohamed V – Souissi (Rabat)

Mohamed el Falah Alaoui, faculté des lettres – Ben Msik – Université Hassan II (Casablanca)

Brahim Akdime, Doyen de la faculté des lettres Fès Sais – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

René Gallissot, professeur – Université Paris VIII (Paris)

Mostafa Bouaziz, historien – Université Hassan II –   (Casablanca)

Mbarek Zaki, chercheur, IURS – Université Mohamed V – Souissi (Rabat)

Mohamed Maarouf Dafali, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

Taïeb Boutbouqalt, professeur, Ecole Supérieure Roi Fahd de Traduction (Tanger)

Ahmed Ziadi

Farissi Serghini, Président de l’Université Sidi Mohamed ben Abdallah  (Fès)

Antoine Fleury, Professeur d’histoire des relations internationales –Université de Genève

Youssef Fassi Fihri, professeur, Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Assia Benadada, historienne – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

Mohamed Benhlal, Chercheur – IREMAM – Aix-en-Provence (France)

Mohamed Oujamaa, historien – Université Cadi Ayyad (Marrakech)

Abdelhamid Hsain, historien – Université Hassan II (Mohammedia)

Abdelaziz Lamghari, Professeur à l’Université Mohamed V Agdal, Président de l’Association marocaine du droit constitutionnel

Abdallah Saaf,  politologue – Université Mohamed V Agdal (Rabat)  – absent

Mohamed Madani, professeur à la faculté de droit – Université Mohamed V (Rabat)

Ahmed Moufid, professeur – Faculté de droit – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Abdelmajid Benjelloun, professeur de relations internationales –Université Mohamed V– Agdal (Rabat)

Hammad Zouitni, professeur – faculté de droit – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Abdelhay Moudden, professeur – Université Mohamed V Agdal (Rabat) – Absent

Mohamed Mouaqit, professeur – Université Hassan II (Casablanca)

Abderrahim El Maslouhi, professeur – Université Mohammed V-Agdal (Rabat) – Secrétaire général Association marocaine de science politique (AMSP)

Jawhara Filali Baba, professeur – Faculté des lettres Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Allal Ragoug, chercheur, IURS – Université Mohamed V – Souissi (Rabat)

Youssef  Fassi Fihri, professeur à la Faculté de droit de Fès

Aissa Kadri, Directeur de l’Institut Euro-Maghreb – Université Paris VIII (Paris) – absent

Fathallah Oualalou, économiste, professeur à la faculté de droit – Université Mohamed V – Agdal (Rabat)

M’hamed Ben Abboud, historien –  Université Abdelmalek Saadi (Tétouan)

Ali Skalli, Président par intérim de l’Université Qaraouiyine (Fès)

Abderrahmane Tenkoul, Doyen de la faculté des lettres – Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Driss Mansouri, professeur – faculté des lettres  Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Rachid Bennani Mchita, Professeur-Directeur Complexe culturel Al-Houria (Fès)

Abdelaziz Benabdeljalil, musicologue  (Meknès)

Abdeslam Tawil, Chercheur en science politique, Rédacteur en chef de la revue   الإحياء المغربية

Mohamed Mezzine, Doyen de la faculté des lettres – Dhar el Mehraz – Université Sidi Mohamed ben Abdallah (Fès)

Mohamed Larbi Messari, journaliste et écrivain (Rabat) – absent

Jamal Eddine Ennaji, professeur – Institut Supérieur Information et Communication (ISIC – Rabat) – absent

Driss El Ganbouri, journaliste et chercheur (Rabat)

Abdessamad Ghazi, chercheur, directeur de la revue  عوارف

دول في مهب التحولات الجيوستراتيجية

سيداتي، سادتي

في إطار اللقاءات العلمية الشهرية برسم سنة 2022، نظَّم مركز محمد حسن الوزاني للديمقراطية والتنمية البشرية حوارًا حول كتاب الأستاذ المصطفى المعتصم، بعنوان:

دول في مهب التحولات الجيوستراتيجية

شارك في هذه الجلسة الثقافية د. عبدالحفيظ السريتي، إعلامي باحث في القانون العام والعلوم السياسية.

وذ.خالد البكاري، أستاذ جامعي بالمركز الجهوي لمهن التربية والتكوين بالدارالبيضاء.

نُظِّم هذا اللقاء يوم السبت 29 أكتوبر 2022 على الساعة الثالثة زوالا بمقر المركز الكائن ب 53 زنقة علال بن عبد الله، الدارالبيضاء.

نشكركم على حضوركم وعلى مشاركتكم في هذه الجلسة الثقافية، تقبلوا منا فائق المودة والتقدير.

مع أطيب التحيات.

 

 

Mesdames, Messieurs
Dans le cadre de ses activités scientifiques et culturelles au titre de l’année 2022, le Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain a eu le plaisir d’accueillir
Monsieur Mostafa LMOUATASSIME, Professeur universitaire émérite et acteur politique, pour un débat autour de son ouvrage intitulé :

“Pays face aux Mutations Géostratégiques″

le Samedi 29 Octobre 2022 à 15h00 au siège du CMHO

Avec la participation de Monsieur Abdelhafid SRITI, Analyste et chercheur en droit public et sciences politiques.
et de Monsieur Khalid BEKKARI, Professeur universitaire au Centre régional des métiers d’enseignement et de formation de Casablanca.
Nous vous remercions vivement pour votre présence à ladite conférence et pour votre participation au débat qui a suivi.
Avec nos meilleures salutations.

Elmostapha LMOUATASSIME

-Ex-professeur de géologie à l’école normale supérieure de Rabat
-Acteur politique et ex-secrétaire général du parti Al Badil Al Hadari
-Membre du congrès des partis Arabes
-Membre du congrès national Arabe
-Membre du congrès national Islamique
-Membre du groupe d’action nationale pour le soutien du peuple palestinien

المصطفى المعتصم

-مؤلف الكتاب “دول في مهب التحولات الجيوستراتيجية “
-أستاذ سابق للجيولوجيا بالمدرسة العليا للأساتذة بالرباط – جامعة محمد الخامس –
-فاعل سياسي وأمين عام سابق لحزب البديل الحضاري
-عضو مؤتمر الأحزاب العربية
-عضو المؤتمر القومي العربي
-عضو المؤتمر القومي الإسلامي
-عضو مجموعة العمل الوطنية لدعم فلسطين

 

Abdelhafid SRITI

-Journaliste dans plusieurs institutions arabes et auteur d’articles dans plusieurs journaux et magazines.

-Membre fondateur de l’Organisation pour la liberté des médias et d’expression.

-Membre de l’Association de la liberté maintenant

-Membre du Secrétariat du Groupe de travail national pour la Palestine.

-Membre du bureau exécutif de la Fondation Mohammed Abed Al-Jabri pour la pensée et la culture.

-Membre du Congrès national islamique.

-Membre du Congrès national arabe.

عبدالحفيظ السريتي

عبد الحفيظ السريتي حاصل على الدكتوراه في القانون العام والعلوم السياسية من جامعة محمد الخامس بالرباط.
-إعلامي في عدد من المؤسسات العربية وكاتب مقالات في عدد من الصحف والمجلات المحكمة.
-عضو مؤسس منظمة حريات الإعلام والتعبير
-عضو جمعية الحرية الآن
-عضو سكرتارية مجموعة العمل الوطنية من أجل فلسطين
-عضو المكتب التنفيذي لمؤسسة محمد عابد الجابري للفكر والثقافة
-عضو المؤتمر القومي الإسلامي
-عضو المؤتمر القومي العربي

Khalid BEKKARI

-Né le 06 mars 1973 à Tanger.

-Diplôme d’Etudes Approfondies en Lettres Modernes et Contemporaines 1997.

-Diplôme d’éligibilité éducative de l’Ecole Normale Supérieure de Tétouan 1998.

-Certificat d’agrégation en littérature et langues 2007.

-Master en littérature générale et critique comparée 2008.

-Doctorat en études culturelles et critique post-coloniale 2014.

-Professeur au Centre Régional des Métiers de l’Éducation et de la Formation.

-Rédacteur d’opinion.

-Formateur et Maître de conférences sur les mécanismes onusiens des droits de l’homme.

خالد البكاري

-الازدياد 06 مارس 1973 بطنجة
-دبلوم الدراسات المعمقة في الأدب الحديث والمعاصر1997
-دبلوم الأهلية التربوية بالمدرسة العليا للأساتذة تطوان 1998
-شهادة التبريز في الأدب واللغات 2007
-ماستر الأدب العام والنقد المقارن 2008
-دكتوراه في الدراسات الثقافية والنقد ما بعد الكولونيالي 2014
-أستاذ بالمركز الجهوي لمهن التربية والتكوين
-كاتب رأي
-مكون ومحاضر في الأليات الأممية لحقوق الإنسان

 

دول في مهب التحولات الجيوستراتيجية

هذا الكتاب محاولة للجواب عن أسئلة من قبيل:  هل النظام العالمي وحيد القطبية آيل للسقوط؟ وهل العالم على أعتاب نظام عالمي جديد؟ ومن هم الدول المرشحة لقيادة العالم مستقبلا؟ وما هي المكانة والدور الذي ستطلع به دول غرب آسيا (الإسلامية والعربية) وشمال إفريقيا أي منطقة الشرق الأوسط وشمال إفريقياMENA في هكذا نظام عالمي جديد قيد التشكل؟

هذا الكتاب مكون من ثلاث أجزاء:

الجزء الأول مكون من ثلاث فصول

الفصل الأول يتحدث عن العالم ما بعد انهيار النظام العالمي الثنائي القطبية وكيف حاولت أمريكا ترتيب العالم في أفق بناء إمبراطوريتها خصوصا في شرق أوروبا ودول البلقان وأسيا الوسطى ومنطقة القوقاز وفي الشرق الأوسط .

الفصل  الثاني يسرد  أهم تجليات فشل أمريكا في بناء الإمبراطورية

في الفصل الثالث هناك حديث عن مؤشرات ظهور نظام عالمي جديد

الجزء الثاني : دول في دوامة التحولات الجيوستراتيجية العالمية(دول غرب آسيا وشمال إفريقيا)

يخلص هذا الجزء إلى أن:

دول غرب آسيا وشمال إفريقيا تتأرجح حسب مؤشر التنمية البشرية لعام 2019 بين الرتبة 42 ( الإمارات العربية المتحدة) والرتبة 177( اليمن).

من خلال قراءة التاريخ المعاصر لهذه الدول نجد أنفسنا أمام الكثير من أوجه التشابه بين الأحوال التي سادت دول المنطقة قبل دخول الاستعمار وأحوالها اليوم. وطبيعي في هكذا أوضاع أن تزداد أطماع الاستعمار في العودة إلى هذه المنطقة

دول هذه المنطقة كانت بالأمس قلاعا للاستبداد وحكم الهوى واليوم ما تزال جلها تئن تحت وطأة الاستبداد وحكم الهوى.

بالأمس كانت هذه الدول فضاءات لفساد النخب الحاكمة وغير الكفؤة واليوم ما تزال دار لقمان على حالها في جلها وبعضها  عبارة عن اقطاعيات أو ضيعات في ملكية الحكام.

بالأمس كانت هذه الدول غارقة في المديونية مما أدى إلى فقدانها استقلالية قرارها الاقتصادي واليوم نجد نفس الواقع.

بالأمس كان الاستعمار يسعى لتكريس تبعية نخب هذه الدول له واليوم تسعى هذه النخب لنيل رضى الاستعمار ليقبل بتبعيتها له..

الجزء الثالث

تحديات واكراهات تواجه دول غرب آسيا وشمال إفريقيا و النهضة مشروع مقاومة ، مقاومة نشر «الفوضى الخلاقة» المؤدية إلى إعادة ترتيب خريطة المنطقة من خلال تفتيت دولها من جديد حسب حدود الدم، كمشروع رالف بتيرز ، مخطط عوديد عينون، مخطط برنارد لويس

ومن شروط النهضة من  جديد:

مقاومة التغريب وخطر الإبادة الحضارية .

التشبث بالهوية الجامعة : حيث يسعى الاستعمار لزرع الفوضى في المنطقة مستغلا الهويات الفرعية : القومية والإثنية والطائفية والمذهبية، التي تبرز عندما يضعف الانتساب للهوية الجامعة، هوية الحضارة الإسلامية المستوعبة لكل الهويات القومية الفرعية.  

تحقيق الإصلاح السياسي وإنجاز المصالحات الوطنية

المصالحات بين دول المنطقة

– إصلاح الأوضاع الاقتصادية والاجتماعية وتحقيق ثلاث شروط للتخفيف من وطأة الأوضاع الاقتصادية والاجتماعية السيئة :

الشرط الأول : إعادة النظر في النماذج التنموية والقيام بالإصلاحات الاقتصادية المطلوبة،

الشرط الثاني، بناء مجتمعات التضامن والتكافل

الشرط الثالث ، بناء التجمعات الإقليمية والجهوية ويقترح خمس تكتلات اقتصادية : الاتحاد المغاربي، اتحاد وادي النيل ، مجلس التعاون الخليجي ، اتحاد دول الهلال الخصيب واتحاد دول غرب أسيا الإسلامية.

Pays face aux mutations géostratégiques

Cet ouvrage est une tentative de réponses aux interrogations suivantes : L’ordre mondial unipolaire est-il sur le point de s’effondrer ? Le monde est-il à l’aube d’un nouvel ordre mondial ? Quels sont les pays candidats pour diriger le monde de demain ? Et quels sont le statut et le rôle des pays d’Asie occidentale (islamique et arabe) et d’Afrique du Nord, c’est-à-dire le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, dans un tel nouvel ordre mondial qui est en train de se former ?

Ce livre est composé de trois parties :

La première partie est composée de trois chapitres.

Le premier chapitre rappelle la situation après l’effondrement de l’ordre mondial bipolaire et comment l’hégémonie US a tenté d’organiser le monde à l’horizon de la construction de son empire, notamment en Europe de l’Est, dans les Balkans, en Asie centrale, dans la région du Caucase et au Moyen-Orient.

  • Le deuxième chapitre élucide les manifestations les plus importantes de l’échec de l’Amérique à construire un empire.
  • Dans le troisième chapitre, il y a une appréhension des signes de l’émergence d’un nouvel ordre mondial.

La deuxième partie traite des pays dans l’engrenage des transformations géostratégiques mondiales (pays d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord).

Cette section constate que :

L’indice de développement humain en 2019, oscille entre le rang 42  (Émirats arabes unis) et 177 (Yémen).

En lisant l’histoire contemporaine de ces pays, on se retrouve devant de nombreuses similitudes entre les conditions qui prévalaient dans les pays de la région avant l’entrée du colonialisme et leurs conditions aujourd’hui. Il est naturel dans de telles situations que les ambitions du colonialisme attisent des convoitises.

– Les pays de cette région baignaient dans la tyrannie où régnait la fantaisie, et aujourd’hui la plupart d’entre eux gémissent dans les mêmes tares.

– Hier, les élites dirigeantes de ces pays étaient corrompues et incompétentes, et aujourd’hui la maison de Luqman Le Sage est toujours la même dans la plupart d’entre eux, et certains demeurent des fiefs ou des domaines appartenant aux dirigeants.

– Hier, ces pays étaient enlisés dans l’endettement,  faisant perdre ainsi l’indépendance de leur décision économique, et aujourd’hui on retrouve la même réalité.

– Hier, le colonialisme cherchait à perpétuer la dépendance des élites. Ces derniers cherchent aujourd’hui à obtenir l’approbation du colonialisme pour accepter leur subordination.

La troisième partie analyse les défis et les contraintes auxquels sont confrontés les pays d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord en faisant remarquer que la Renaissance est un projet de résistance; de résistance à la propagation du « chaos créatif » qui conduit à réorganiser la carte de la région par la fragmentation de ces pays à nouveau selon les “frontières du sang”, comme le projet Ralph Peters, le projet Oded Ainun et le projet Bernard Lewis.

Parmi les conditions de la renaissance :

– Résister à l’occidentalisation et au danger d’extermination culturelle.

– S’accrocher à l’identité collective : là où le colonialisme cherche à semer le chaos dans la région, profitant des sous-identités : nationale, ethnique, sectaire, qui émergent lorsque l’appartenance à l’identité collective fragilise l’identité de la civilisation islamique qui accueille toutes identités infranationales.

– Réaliser des réformes politiques et parvenir à des réconciliations nationales.

– Réconcilier les pays de la région.

– Réformer les conditions économiques et sociales et réaliser trois conditions pour atténuer les piètres conditions économiques et sociales :

Première condition : reconsidérer les modèles de développement et mener les réformes économiques nécessaires.

Deuxième condition : construire des sociétés solidaires.

Troisième condition : construire des groupements régionaux  et  proposer cinq blocs économiques : l’Union du Maghreb, l’Union de la vallée du Nil, le Conseil de coopération du Golfe, la Fédération du Croissant fertile et l’Union des États islamiques d’Asie occidentale.

Consultez l’articlehttps://assafir24.ma/154365/

COVID-19: Relation entre les Humains et la Nature

Mesdames, Messieurs

Pour son premier Webinaire et à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement, le Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain a eu le plaisir d’accueillir

Monsieur Mahjoub El Haiba, Professeur de l’enseignement supérieur, Consultant en droits de l’Homme, Justice transitionnelle et droit de l’environnement, Ancien expert du comité des Droits de l’Homme de l’ONU.

le Lundi 08 Juin 2020 à 16 h pour une visioconférence intitulée :

Covid-19: Relation entre les Humains et la Nature

La séance a été modérée par Monsieur Hassan Ouazzani Chahdi, Professeur Honoraire des Universités à l’UH2C et Membre Expert de la Commission du Droit International des Nations Unies.

Nous vous remercions d’avoir suivi ladite visioconférence qui a été diffusée en direct sur notre chaîne YouTube et d’avoir participé au débat.

Avec nos meilleures salutations.

Mahjoub El Haiba

محجوب الهيبة

Professeur de l’Enseignement Supérieur à la Faculté de Droit de l’Université Hassan II, Aïn Chock, de Casablanca. Consultant dans les domaines  des droits de l’Homme, des droits de l’environnement et de la justice transitionnelle. Membre du Conseil national des droits de l’Homme (catégories des experts). Ex-délégué interministériel aux droits de l’Homme.  Ex-membre ès-qualité du Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique. Membre fondateur de l’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme. Fondateur et membre du Réseau Arabe de l’Environnement et du Développement (RAED), Caire.

Ex membre et Président du jury du Prix Arabe de l’Environnement. Ex membre et Président du jury du Prix Hassan II de l’Environnement. Ex Vice Doyen de la Faculté de Droit de Casablanca. Ex membre du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (décembre 2002- juillet 2005) Ex Secrétaire Général du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (juillet 2005- mars 2011). Ex membre de l’Instance Équité et Réconciliation (IER).

Hassan Ouazzani Chahdi

حسن الوزاني الشاهدي

Vice-Président du CMHO.

Il est actuellement professeur honoraire de Droit Public à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Université Hassan II Aïn Chok de Casablanca…Lire la suite

COVID  19  ET  NATURE

Mme GUENNOUNI Naima

Professeure de l’enseignement supérieur

Faculté des sciences juridiques Economiques et sociales

Casablanca

La pandémie de COVID19 est un rappel brutal de notre relation dysfonctionnelle avec la nature; celle –ci a repris ses droits dès que l’Homme –principal prédateur– a été contraint de se confiner pour se protéger.

La prise de conscience des conséquences des atteintes portées à la nature ont toujours été liées à des catastrophes : les marées noires,les smogs, Tchernobyl, catastrophes liées aux déchets dangereux…

Cette nouvelle pandémie qui ne sera certainement pas la dernière si l’homme ne change pas son comportement va-t-elle apporter des modifications profondes aussi bien dans les politiques des différents pays que des Hommes en tant que consommateurs ?

Il est encore tôt pour répondre, mais certaines décisions sont en train d’être prises pour le futur :

La transition énergétique :

Cette transition déjà en marche est accélérée  par la relance post COVID par les gouvernements et par le secteur privé.

En France, Bruno Lemaire, ministre de l’économie, déclarait le 17 avril 2020 : « Nous allons apporter des milliards d’euros de soutien aux entreprises à condition qu’elles s’engagent pour une économie décarbonée surtout pour les transports essentiellement aériens. »

90dirigeants de groupes dont Airbus, KLM, Air France ont signé une tribune pour un soutien renforcé aux secteurs qui contribuent à la préservation de l’environnement : rendre les outils industriels plus résilients, les décarboner et réduire l’empreinte carbone;

-Multiplier les efforts pour chercher des solutions (arriver à une neutralité carbone)

La présidente de la commission européenne déclarait le 23avril dernier : « Le green deal est la bonne réponse à la crise, investir dans la résilience de l’Union Européenne. »

Une tribune a également été signée par 17 ministres européens de l’écologie le 9 avril 2020 : « nous devons tenir nos ambitions pour réduire les risques et les coûts de l’inaction dans les domaines de changement climatiques et de la perte de la biodiversité. »

Trois facteurs pour la transition énergétique post COVID 19 :

  • Meilleure appréciation des enjeux climatiques, plus grande appréciation de l’expertise scientifique ;

  • Nouveaux modes de production diminuant l’empreinte carbone; généralisation du télé travail et réduction des déplacements ;

  • Importance donnée au concept de résilience : prise en compte des risques sanitaires dans la valeur des biens, sources d’énergies alternatives.

Cette  pandémie était-elle prévisible ?

En 2016, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement)avait signalé l’augmentation des épidémies : 75% des maladies infectieuses proviennent des animaux qui sont eux-mêmes victimes des perturbations de l’écosystème.La plupart des maladies pandémiques ont été transmises par les animaux : grippe aviaire,Ebola, maladie Zika, H1N1…

Le PNUE attire l’attention que ces pandémies vont se multiplier vu les perturbations de la nature, les changements climatiques…

Le rôle de la société civile :

Durant cette pandémie, la société civile a joué un rôle essentiel :

D’abord  pour la sensibilisation et la conscientisation des populations surtout les associations de quartiers (au Maroc particulièrement) ;

Ensuite pour réagir aux atteintes aux droits humains commises par des autorités publiques et en réaction à certaines mesures prises pour lutter contre la pandémie et qui sont non respectueuses des libertés publiques.

Au Maroc

Quelles leçons tirer de cette pandémie ?

-Opportunité pour construire un nouveau système social, renforcer la protection sociale : cette pandémie a dévoilé la fragilité du tissu social d’où la nécessité de prévoir une meilleure protection pour les couches les plus défavorisées et vulnérables ;

-Oeuvrer pour un Maroc durable : dans le domaine énergétique essayer d’assurer une autonomie en renforçant et en continuant les stratégies d’énergies renouvelables ;

Essayer de renforcer une certaine autonomie alimentaire, oeuvrer pour une politique basée sur les ressources nationales ;

Cette pandémie pose pour le Maroc -comme pour la plupart des pays- le problème de gestion des déchets issus des traitements de  cette maladie ; le Maroc qui a déjà beaucoup de difficultés à gérer ses déchets médicaux hospitaliers surtout les plus dangereux va être confronté à une augmentation du volume de cette catégorie dont le souhait serait qu’elle soit gérée par de bonnes méthodes (l’incinération par exemple), mais dont le Maroc n’a pas encore tous les moyens adéquats pour assurer ceci .

Les autorités marocaines devront veiller à mettre en application les lois déjà existantes aussi bien dans le domaine de gestion des déchets que celui de la pollution de l’air, également les lois relatives au littoral et celles sur la gestion des ressources hydriques.

En conclusion on se demande si la plupart des pays, une fois la pandémie passée, ne vont pas -en essayant de relancer leur économie- stimuler leur production ce qui conduirait à une augmentation de la pollution de l’air ?

Intervention de M. Mohamed Behnassi

Professeur d’Enseignement Supérieur
Expert en environnement, changement climatique et sécurité humaine

Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales d’Agadir
Directeur du Centre de Recherche en Environnement, Sécurité Humaine et Gouvernance (CERES)
GSM : (00212) 668-466447 | behnassi@gmail.com | m.behnassi@uiz.ac.ma

 

J’aimerais bien remercier mon Professeur El Haiba pour cette conférence excellente qui nous a bien sûr inspiré, et j’aimerais bien également le remercier de m’avoir placé sur cette voie parce que j’ai commencé à faire des recherches dans le domaine de l’environnement, changement climatique, et surtout la gouvernance de ces domaines depuis pratiquement l’année 1997. C’est un long processus, et je suis également très content de retrouver mon Professeur ces derniers temps pour réaliser des collaborations en la matière et sur des questions qui marquent une certaine rupture avec ce qui est conventionnel.

La conférence d’aujourd’hui est une occasion pour défricher en quelque sorte certains concepts et notions émergents en la matière. Je suis catégoriquement d’accord avec mon Professeur sur sa vision des choses et sur la façon avec la quelle ila approché la relation humains-nature dans ce contexte particulier, mais son approche reste pertinente pas uniquement pour le contexte actuel, mais aussi pour le post-Covid-19.

Alors, de ma part, je vais peut-être apporter quelques éléments de plus et un éclairage sur certains aspects qui relèvent de mes domaines d’intérêt scientifique, mais également en relation avec certains projets de collaboration avec Professeur El Haiba. Il y a pratiquement 5 ans, j’ai intégré un réseau européen qui travaille sur la coviabilité des systèmes socio-écologiques. On a travaillé sur ce paradigme de coviabilité dans le sens où on est parti d’un constat selon lequel une grande partie des concepts, des paradigmes et des cadres de référence qui ont été développés depuis Stockholm en 1972, en passant par Rio en 1992 jusqu’à maintenant, restent plus ou moins en décalage avec les pratiques dans le domaine de l’environnement. Un décalage qui montre pourquoi, malgré qu’on ait inventé le droit international de l’environnement avec ses concepts, ses dispositions et ses mécanismes d’application, dans les faits, les systèmes écologiques souffrent encore d’une vulnérabilité extrême, d’une incertitude et des formes de dégradation qui se développent de manière effrénée ; cela fragilise structurellement ces systèmes demanière grave,voire irréversible.

Par conséquent, ons’est demandé ensuite pourquoi avec la technologie, les dispositifs juridico-institutionnels, les systèmes degouvernance, les politiques existantes, l’impact sur les systèmes écologiques reste marginal, et dans la plupart du temps négatif. On témoigne bien sûr l’état actuel de l’environnementet de la planète. On a présupposé  que la relation entre les systèmes sociauxet les systèmes écologiques souffre d’un manque de viabilité, de cohérence et même de compatibilité. Donc, on a travaillé sur cette hypothèse comme quoi il faut tout revoir quand il s’agit de la relation entre les systèmes sociaux et les systèmes écologiques ; ce qui nous a amené à rejeter quelques concepts malgré qu’ils soient maintenant politiquement consacrés etthéoriquement défendus, comme par exemple celui de ‘développement durable’. Par la suite, on aessayé de remplacer ce dernier par le concept de coviabilité des systèmes socio-écologiques qui veut dire que la viabilité des systèmessociaux dépend de la viabilité des systèmes écologiques et vice-versa. Enfin de compte, ces deux systèmes doivent se développer avec une certaine cohérence et harmonie, et là on est entrain de parler de la coviabilité des systèmes socioécologiques. Cette coviabilité doit dans le futur conditionner la prise de décision, les cadres de référence, les politiques, les lois, etc. qui vont bien sûr gérer ces relations entre systèmes sociaux et systèmes écologiques.

C’est en quelque sorte une perspective de la relation homme-nature ; la seule différence c’est qu’ons’est placé sur une échelle plus grande ; on ne parle plus de l’humain de manière fragmentée en le considérant comme un électron libre, mais on parle des systèmes, pourquoi ? Supposons par exemple que dans une société donnée on a orienté le maximum des individus vers des comportements écologiquement responsables, mais supposons qu’en même temps il ya de grandes sociétés, de grands producteurs ou des secteurs entiers qui sont écologiquement irresponsables ; l’impact ne sera pas, bien sûr, à la mesure de ce qui est attendu ; donc il vaut mieux de déplacer le débat vers les systèmes, parce que c’est là où le sérieux peut se réaliser ; une fois que les processus décisionnels sont orientés dans ce sens, on peut s’attendre à des changements structurels. Si ce genre de changements dans la relation entre les systèmes sociaux et les systèmes écologiques doit s’effectuer, il faudra chercher dans le futur, si on aspire à inverser les tendances actuelles. A défaut, il faut s’attendre au pire et la théorie d’apocalypse peut se réaliser dans les décennies à venir.

Les humains et leur environnement, à la lumière de la période Covid-19

M. Brahim Zyani

Enseignant permanent à l’Ecole Nationale Supérieure de l’Administration (ENSA), ancien directeur de la réglementation et du contrôle (DRC), au département de l’environnement (2001-2013).

 

Je tiens tout d’abord à remercier le Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain de son aimable invitation et féliciter doublement l’équipe de gouvernance du Centre : pour le choix du thème et pour le choix du conférencier, mon confrère Mahjoub El Haiba, pour l’aborder.

En effet, nous venons d’entendre, aussi bien de Mahjoub El Haiba, que des collègues qui m’ont précédé, des analyses pertinentes, des propos clairvoyants et profondément justes sur la question des rapports entre les humains, l’environnement et la nature en général .

Pour ce qui me concerne, je constate, durant cette période de confinement plus ou moins généralisé, que l’état de la nature et de notre environnement de proximité s’est largement amélioré. Le Covid-19, dit-on, en ralentissant les activités humaines, a produit un effet positif sur les milieux de vie des hommes, notamment dans les grandes agglomérations urbaines. A quelque chose malheur est bon, de ce point de vue donc, on peut voir dans Covid-19  un « allié » de l’environnement et de la nature.

Mais, à bien y regarder, il s’agit en fait d’un faux allié, ou, du moins, d’un allié provisoire, non durable. Car, d’une part, il faut s’attendre à une reprise fulgurante des activités économiques et sociales, et donc à des pressions beaucoup plus fortes encore sur les milieux naturels. D’autre part, il est fort possible que les gouvernements profiteront de l’aubaine de l’après Covid-19 pour accélérer les mesures et les politiques  d’affranchissement à l’égard des normes juridiques nationales et des engagements internationaux pris dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Autrement dit, après le Covid-19, les ministères de l’environnement auront encore plus de difficultés à se faire entendre, car tout sera fait pour rattraper les temps de production et de consommation perdus durant les périodes de confinement.

Néanmoins, il faut tout de même reconnaître que le Covid-19 partage avec les politique de préservation de l’environnement et de protection de la nature quelques caractéristiques communes : il a accéléré la tendance planétaire des problèmes humains, il a révélé la centralité de l’humain, en tant qu’individu et collectivité, dans le combat engagé contre la pandémie, enfin il a renforcé le sentiment de responsabilité chez les êtres humains au sujet de leurs comportements à l’égard des milieux dans lesquels ils vivent.

D’où l’importance pour les politiques publiques en faveur de l’environnement, aussi bien nationales que planétaires, de puiser dans les aspects positifs révélés par le Covid-19, aussi limités soient-ils, pour aller de l’avant et rattraper, elles-aussi, les temps perdus.

Islam : Une pensée libre et rénovée est-elle possible pour le 21ème siècle ?

سيداتي، سادتي

 في إطار اللقاءات العلمية الشهرية التي ينظمها مركز محمد حسن الوزاني للديمقراطية والتنمية البشرية برسم سنة 2020

قدم د. رضا بنكيران، عالم الاجتماع، دكتور في الفلسفة، باحث في جنيف ومؤلف الكتاب

 “Islam, à la reconquête du sens”

: محاضرة بعنوان

 الإسلام في القرن الواحد والعشرين: هل بالإمكان تحرير الفكر وتجديده؟

شارك في هذه الجلسة الثقافية د. رشيد العلوي، دكتور في الفلسفة، كلية الآداب والعلوم الإنسانية
جامعة الحسن الثاني، الدار البيضاء

وأشرف على تسييرالجلسة ذ. أنطوان فلوري، أستاذ تاريخ العلاقات الدولية بجامعة جنيف

نظم هذا اللقاء يوم الخميس 13 فبراير2020 على الساعة الرابعة زوالا بمقر المركز الكائن ب 53 زنقة علال بن عبد الله، الدار البيضاء

يشكركم المركزعلى حضوركم وعلى المشاركة في هذه الجلسة الثقافية، تقبلوا منا فائق المودة والتقدير

مع أطيب التحيات

 

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Mesdames, Messieurs

Pour sa deuxième conférence au titre de l’année 2020, le Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain a eu le plaisir d’accueillir

Monsieur Reda Benkirane, Sociologue, docteur en philosophie, chercheur associé IHEID Genève et auteur du livre “Islam, à la reconquête du sens”

le jeudi 13 Février 2020 à 16 h pour une conférence intitulée :

« Islam : Une pensée libre et rénovée est-elle possible pour le 21ème siècle ?»

Avec la participation de Monsieur Rachid El AlaouiDocteur en philosophie – Faculté des Lettres et des Sciences Humaines – UH2C

La séance été présidée et modérée par Monsieur Antoine Fleury, Professeur ém. Histoire des Relations Internationales -Université de Genève

Nous vous remercions vivement pour votre présence à ladite conférence et pou votre participation au débat qui a suivi

Avec nos meilleures salutations.

Reda Benkirane

رضا بنكيران

Chercheur associé au Centre sur les conflits, le développement et la paix (CCDP) de l’Institut de hautes études internationales
et du développement (Genève, IHEID), et membre de l’Institut de recherches philosophiques de Lyon (université Lyon 3),
Reda Benkirane dirige l’atelier de recherche Iqbal consacré à une pensée critique et créatrice en islam. Depuis une trentaine d’années, il a entrepris des travaux ambitieux dans les domaines de l’urbanité, de la complexité, de l’islamité et de la radicalité. Au Pommier, il a déjà publié La Complexité, vertiges et promesses. Dix-huit histoires de sciences (2002), régulièrement réimprimé.


Du même auteur

Démographie et géopolitique. Étude critique des travaux d’Emmanuel Todd, Paris, Hermann, 2015.
La Complexité, vertiges et promesses. Dix-huit histoires de sciences, Paris,
Le Pommier, 2002, 2006, nouvelle édition augmentée d’une préface de l’auteur en 2013.
Le Désarroi identitaire. Jeunesse, arabité et islamité contemporaines, préface de Salah Stétié, Paris, Cerf, 2004 ; Casablanca, La Croisée des Chemins, 2012.

Rachid EL Alaoui

رشيد العلوي

Inspecteur pédagogique et coordinateur régional de la philosophie – Académie régionale de l’éducation et de formation de la région Casa-Settat

Expert pédagogique : formation initiale et continue des professeurs du secondaire

Chercheur en philosophie politique

Docteur en philosophie – Faculté des lettres et des sciences humaines Benmsik – Université Hassan II de Casablanca

Auteur et Acteur de la société civile

Fondateur du site web : www.couua.com

Antoine Fleury

أنطوان فلوري

Professeur émérite de l’Université de Genève où il a enseigné  l’histoire des relations internationales et de l’intégration européenne. Ses recherches et ses publications portent sur l’histoire des relations internationales au XXe siècle, notamment sous l’angle de la coopération que ce soit dans l’entre-deux-guerres – Société des Nations, Plan Briand d’Union européenne – ou après la deuxième guerre mondiale. Lire la suite

Islam, à la reconquête du sens

Comment les musulmans d’aujourd’hui pourraient-ils donner du sens à leur foi ? Peut-on envisager une pensée islamique véritablement innovante, en prise avec son temps, et sauver une culture religieuse de ses propres démons ainsi que des manipulations et profanations dont elle fait continuellement l’objet (politisation, militarisation, marchandisation) ?

Reda Benkirane propose une voie prometteuse car inexplorée jusque-là : repenser la religion à la lumière des sciences de la complexité — ces sciences qui, justement, échappent à tout réductionnisme. Et cette renaissance passe par un bouleversement des rapports au pouvoir et au savoir, pour permettre une émancipation intellectuelle et spirituelle, via la production d’idées neuves. À une époque où l’accès au savoir s’universalise, l’islam a tout à gagner à croiser son Grand Récit avec celui tissé par les sciences du vivant, de la matière et du calcul.

Libéré de son formalisme et de sa normativité, l’islam se révèle alors espace
de créativité, au diapason avec le défi majeur de la complexité du monde.


Ce livre trace ces nouveaux chemins de science et de connaissance

Mot d'accueil de la présidente Dr. Houria Ouazzani

Antoine Fleury - Modérateur

Reda Benkirane - Conférencier

Rachid El Alaoui - Intervenant

Débat - Islam : Une pensée libre et rénovée est-elle possible pour le 21ème siècle ?