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Les droits de la femme au Maroc – حقوق النساء بالمغرب بين طموحات الكونية و إكراهات الخصوصية

في إطار اللقاءات العلمية الشهرية التي برمجها مركز محمد حسن الوزاني للديمقراطية والتنمية البشرية ، برسم سنة 2016 ـ 2015

. و بمناسبة اليوم العالمي لحقوق المرأة

نظم المركز جلسة علمية، القي خلالها الدكتور عبد الحكيم الشافعي محاضرة تحت عنوان: 

حقوق النساء بالمغرب بين طموحات الكونية و إكراهات الخصوصية

يوم الخميس 24 مارس 2016 في الساعة 16:00

بمقره الكائن بـ 53 زنقة علال بن عبد الله ، الدار البيضاء

.ترأس هذه الجلسة حسن الوزاني الشهدي أستاذ و دكتور في القانون العام بكلية الحقوق ـ عين الشق

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عبد الحكيم الشافعي

الإطار : أستاذ التعليم العالي بكلية العلوم عين الشق

المهمة: نائب العميد مكلف بالبحث العلمي والتعاون والجودة

التخصص الأساسي: الرياضيات والتطبيقات الأساسية

تخصصات أخرى: القانون الدولي  العام

:الشهادات المحصل عليها

دكتوراه الدولة في مجال “التحكم الأمثل  في الأنظمة الموزعة”

الماستر في القانون الدولي العام

باحث بمركز الدكتوراه بكلية العلوم القانونية والاقتصادية والاجتماعية بالبيضاء

 :الأنشطة الرئيسية

ناشط حقوقي

رئيس مركز التربية على المواطنة والتنمية البشرية

عضو في مكتب رئاسة الفضاء الجمعوي

عضو في العديد من الشبكات الوطنية والدولية  المهتمة بقضايا التنمية الديمقراطية وحقوق الإنسان

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حسن الوزاني الشهدي :

نائب رئيس مركز محمد حسن الوزاني للدموقراطية و التنمية البشرية.

أستاذ و دكتور في القانون العام بكلية الحقوق ـ عين الشق ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء.

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Abdellah Chérif Ouazzani

 : عبـد الله شريف وزاني شاهدي

استاذ و باحث و دكتور في الدراسات الإسلامية بجامعة محمد الخامس بالرباط

الأنشطة المهنية 
أستاذ زائر بشعبة الدراسات الإسلامية/ بكلية الآداب و العلوم الإنسانية جامعة الشيخ شعيب الدكالي بمدينة الجديدة
أستاذ بمدرسة المهندسين سوب مير بالدار البيضاء، مادة التواصل والاستشهار
معد ومقدم برنامج “الإسلام وقضايا العصر” على القناة التلفزية المغربية الثانية من 2005 الى اليوم

الانشطة العلمية
 رئيس مؤسسة مولاي إدريس للدراسات الشرعية والتاريخية

رئيس رابطة مجمع الصلاح

 نائب رئيس جمعية هواة الموسيقى الاندلسية بالمغرب

أهم المؤلفات
الزاوية الوزانية بفاس أعلامها وخصائصها في جزء واحد 2004
“سيراج الغيوب في أعمال القلوب” لعبد الكبير عليوات تحقيق و دراسة 2009
“التحفة القادرية في مناقب مولاي عبد الله الشريف ورجال الشاذلية” لمحمد القادري تحقيق وتقديم 2011

لماذا نفرح بالمصطفى صلى الله عليه وسلم“، كتاب جماعي ساهم فيه الدكاترة: عبد الله الشريف الوزاني، حمزة الكتاني، عدنان زهار، عبد الإله بن عرفة، محمد التهامي الحراق،  منشورات رابطة مجمع الصلاح بالمغرب، الرباط 2013

 Le prophète de l’Islam , le modèle  كتاب حول حياة رسول الإسلام بالفرنسية 2013

Ce qu’il faut savoir du Coran كتاب حول علوم القران بالفرنسية 2014

المشاريع قيد الإنجاز
تحقيق كتاب الدر النفيس في مناقب مولانا ادريس للحلبي

 إعداد كتاب الإسلام وقضايا العصر مقتبس من مواضيع حلقات البرنامح التلفزي الذي يحمل نفس العنوان

المشاركات في الصحافة الوطنية والدولية

مشاركات عديدة في الصحافة الوطنية والدولية عبارة عن حوارات تلفزية واداعية وكتابات في الصحف والمواقع الالكترونية

مؤتمرات وندوات علمية وطنية ودولية

المشاركة في عدة مؤتمرات وطنية ودولية في كل من : المغرب، الجزائر، تونس، مصر، السنغال، العربية السعودية، إسبانيا، فرنسا، سويسرا، مالي، ألمانيا، بلجيكا، الإمارات العربية المتحدة، الولايات المتحدة الأمريكية، باكستان، السودان

 

La fête du trône

La fête du trône dans sa forme originale a été initiée par Mohamed Hassan Ouazzani en 1933, dans son journal “l’Action du Peuple”, en appelant à faire du jour de l’intronisation du sultan, une fête nationale, populaire et officielle de la nation et de l’État marocains.
La fonction de cette fête, telle qu’elle a été voulue par les nationalistes a initialement été de symboliser et célébrer la nation marocaine.


Dans le 3ème volume de ses mémoires, Mohamed Hassan Ouazzani décrit en détails l’organisation de la première célébration de la fête du trône, le 18 novembre 1933, commémorant l’arrivée sur le trône du sultan Mohamed Ben Youssef, le 18 novembre 1927.
Mohamed Hassan Ouazzani y relate l’initiative qu’il a prise avec quelques autres militants nationalistes d’un appel au peuple marocain pour marquer cet événement, appel publié dans le n°12 du 20 octobre 1933 de l’Action du Peuple dont il est directeur-rédacteur en chef, et repris par plusieurs appels dans tout le pays. L’objectif consistait à établir une solidarité entre le jeune sultan qu’il fallait « sortir de sa cage » et le peuple marocain asservi par le Protectorat. L’appel demande au sultan « la grâce des nationalistes prisonniers ». Une année plus tard, à l’approche de la deuxième célébration, un décret viziriel officialise la Fête du Trône.

Le 3ème volume en question (ainsi que tous les mémoires de Mohamed Hassan Ouazzani ) est consultable sur ce site parmi les Oeuvres de Mohamed Hassan Ouazzani.

La fête du trône_Mémoires-Tome 3

Le n° 12 de “L’action du Peuple”

dans lequel Mohamed Hassan Ouazzani lance un appel à ses compatriotes pour célébrer la fête du trône (18 novembre 1933) :

Fête du trône


Zamane

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L’invention de la Fête du trône

Les différentes dynasties  marocaines ont conçu  leur règne sur une assise politico-religieuse. Une démarche assurant naturellement une légitimité à leur pouvoir et affirmant leur puissance. Ce complexe rituel de la monarchie marocaine atteint son paroxysme sous Ahmed El Mansour (1578-1603), créateur du Makhzen. Mais le plus important à l’époque contemporaine reste sans doute la Fête du trône (Aïd el-aârch), célébrée en grande pompe pour commémorer l’accès du roi au pouvoir. Cette fête est perçue par la majorité de la population et des élites comme un rituel qui se perpé-tue depuis la nuit des temps. Mais la réalité historique est pour le moins différente. De création récente –1933, la Fête du trône s’inscrit dans ce que les historiens appellent l’invention de la tradition, c’est-à-dire la mise en place d’un ensemble de pratiques rituelles pour créer une continuité fictive avec le passé et inculquer des normes de comportement à la population au nom de la tradition. Les promoteurs des traditions inventées choisissent des références et des symboles anciens pour répondre à des préoccupations de leur temps. Sous sa forme actuelle, ce rituel a été créé de toute pièce par Hassan II (1961-1999) pour affirmer la centralité et la suprématie de la monarchie. Il a été ainsi détourné de sa fonction initiale, telle qu’elle a été voulue par les nationalistes : symboliser et célébrer la nation marocaine.

De l’Accession day à la Fête du trône
Ce n’est qu’une vingtaine d’années après le Traité de Fès en 1912 qu’une jeune élite nationaliste émerge dans les principaux centres urbains du pays, notamment Rabat, Salé, Tétouan et Fès. Influencés par les idées européennes sur la nation et le nationalisme, ils pensent le Maroc comme une unité géographique, politique et culturelle : un État-nation. C’est la première fois qu’apparaît une identité intermédiaire entre l’appartenance locale (tribu, localité, région, etc.) et l’appartenance globale (l’islam). Mais tout restait à faire. Il fallait en effet créer ou adopter un certain nombre de concepts, de symboles et d’images pour renforcer ce projet et pouvoir mobiliser la population autour de lui, notamment après les événements qui ont suivi la promulgation du Dahir du 16 mai 1930. Pour des raisons obscures, les jeunes nationalistes ont décidé de centrer la construction idéelle et idéale de la nouvelle nation non sur le folklore, la langue, le caractère ethnique, les valeurs ou l’histoire mais sur la personne du sultan. Ils voulaient probablement déclencher une mobilisation collective qui ne soit pas trop en rupture avec les structures traditionnelles pour ne pas éveiller les soupçons de la Résidence générale, du Makhzen et d’une partie de la population. Ils désiraient également profiter du capital symbolique de l’institution sultanienne pour faire passer leurs messages plus facilement. Mais rien n’est sûr car cette période de balbutiements est caractérisée par beaucoup d’improvisation en raison du niveau intellectuel modeste de la plupart des jeunes nationalistes et de leur inexpérience. Il reste que ces derniers ont choisi de mobiliser la population autour de la figure sultanienne et non autour d’une idéologie plus ou moins élaborée et un projet politique clair.

Attirer la sympathie populaire
Pour catalyser l’imaginaire du plus grand nombre de manière rapide, les jeunes nationalistes, notamment les équipes de la revue Al-Maghrib et du journal L’Action du peuple, décident de célébrer l’accession au pouvoir de Mohammed V (1927-1961), considéré comme le symbole de la souveraineté et de l’unité nationale. Une occasion en or pour rassembler la population autour de sentiments et d’aspirations communes et propager les « idées » nationalistes sans inquiéter les autorités. Cela a été le cas en Égypte, source d’inspiration inépuisable pour les nationalistes marocains, où le parti al-Wafd profitait des célébrations annuelles de l’Aïd al-joulous (Fête du trône en Egypte) instauré en 1923 pour organiser des manifestations publiques exaltant le sentiment national et dénonçant l’occupation. Cependant cette fête est d’origine européenne et plus précisément britannique. Elle a été célébrée pour la première fois au XVIe siècle sous le nom d’Accession Day avant d’être adoptée par la plupart des autres monarchies du monde en l’adaptant peu ou prou aux différents contextes locaux.

En juillet 1933, le nationaliste marocain Mohammed Hassar publie anonymement un article dans la revue Al-Maghrib, publié à Rabat par l’Algérien Missa, intitulé Notre gouvernement et les fêtes musulmanes dans lequel il demande timidement aux autorités françaises de faire du 18 novembre, jour de l’intronisation du sultan, une fête nationale. Quelques mois plus tard, c’est L’Action du peuple, dirigée par Mohammed Hassan Ouazzani, qui prend le relais. Entre septembre et novembre 1933, le journal publie plusieurs articles appelant à faire de ce jour « une fête nationale, populaire et officielle de la nation et de l’État marocains ». Il propose la création de comités d’organisation dans chaque ville et la mise en place d’un fonds de bienfaisance auquel contribuera l’ensemble de la nation. Le journal nationaliste suggère également aux organisateurs d’embellir les rues, de chanter l’hymne sultanien, d’organiser des meetings où l’on prononcera des discours et récitera des poèmes, et d’envoyer des télégrammes de félicitations au sultan. Par ailleurs, pour rassurer les plus conservateurs, L’Action du peuple publie une fatwa du alim Abd El-Hafid El-Fassi qui affirme que ce rituel et tout ce qui l’accompagne ne sont pas des innovations blâmables aux yeux de l’Islam.

Les autorités françaises suivent cette dynamique de très près. Elles ont en effet peur des conséquences politiques que pourrait avoir cette entreprise de mobilisation collective. Elles ont essayé d’entraver, voire d’interdire son organisation. Mais devant l’enthousiasme des jeunes et l’acquiescement des notables, elles finissent par céder. La première célébration de la Fête du trône, dont le nom n’était pas encore bien précis (Fête de l’accession, Fête du sultan, Fête nationale, etc.) a eu lieu à Rabat, Salé, Marrakech et Fès. Plusieurs rues des médinas ont été décorées pour l’occasion, les gens se sont réunis dans les cafés ou maisons de notables pour écouter de la musique, des poèmes et des discours tout en sirotant du thé et dégustant des gâteaux traditionnels. Les réunions se terminaient majoritairement par des invocations pour le Maroc et des vivats au sultan à l’exception de Salé qui a organisé, en plus, un feu d’artifice. Enfin, les jeunes et les notables ont profité de l’occasion pour envoyer des télégrammes de félicitation à Mohammed V.

Bien qu’elle soit restée relativement limitée, la première Fête du trône est une véritable réussite. Elle a en effet attiré la sympathie populaire et acculé l’autorité tutélaire. Cela pousse les nationalistes à voir plus grand l’année suivante. Les préparatifs commencent des mois à l’avance. À cet effet, plusieurs comités d’organisation voient le jour dans les différentes régions de l’Empire chérifien, notamment dans la zone espagnole et des brochures contenant des poèmes et des chants nationalistes sont distribuées aux écoliers et aux jeunes. Des journaux et des revues publient des numéros spéciaux consacrés à l’événement. L’engouement populaire oblige l’autorité tutélaire à agir. Pour reprendre les choses en main, la Résidence générale décide d’officialiserla Fête du trône pour couper l’herbe sous les pieds des nationalistes en voulant faire de ce jour une célébration étatique et non populaire. Le 31 octobre 1934, le vizir El Mokri promulgue un décret dont le premier article stipule qu’« à partir de la présente année, le 18 novembre, anniversaire de l’accession de S.M. le Sultan au Trône de ses ancêtres, sera consacré à la commémoration de cet événement ». Celui-ci aura pour nom Aïd el-tidhkar (l’anniversaire de commémoration). La dénomination Aïd el-aârch ne s’imposera que par la suite. Le reste des articles du décret décrivent avec une certaine précision le rituel qu’il faut observer durant cette journée : chaque pacha doit embellir sa ville ; des groupes de musique doivent jouer dans les souks ; il faudra octroyer des dons aux associations caritatives ; les fonctionnaires bénéficieront d’un jour de congé ; les notables de la ville où se trouvent le sultan devront se rendre au palais pour lui présenter leurs voeux. Par contre, il est strictement interdit de prononcer des discours en public ou d’organiser des cortèges. Il va sans dire que cette dernière partie des directives a été de loin la moins respectée par les nationalistes par la suite. Par ailleurs, il est intéressant de noter que ce rituel ne comporte presque aucun élément traditionnel. Tout est inspiré des usages européens à travers le modèle égyptien.

Le détournement autoritaire
Ainsi, la Fête du trône s’impose très rapidement comme une fête nationale qui exprime haut et fort la naissance de la nation marocaine. C’est la première fois qu’un sentiment, que l’on peut appeler « marocanité », émerge et fait de cette fête un moment privilégié de mobilisation populaire contre la puissance coloniale même après l’exil du sultan et l’interdiction de sa célébration le 5 septembre 1953.

Après l’Indépendance, la figure du roi prend beaucoup d’importance jusqu’à éclipser celle de la nation. Le premier « amalgame » symbolique est la confusion délibérée entre la Fête du trône et la Fête de l’Indépendance, célébrées toutes les deux le 18 novembre alors que la date de la fin réelle de l’occupation est le 2 mars. La tendance s’accélère après l’arrivée au pouvoir de Hassan II pour des raisons subjectives et objectives. En effet, l’apparition d’un mouvement de contestation « moderniste » pousse le roi à « traditionnaliser » à nouveau l’institution monarchique et ses outils de légitimation pour se rapprocher des élites traditionnelles. Il faut ajouter à cela la personnalité du monarque qui aspirait à reproduire le modèle absolutiste français. Ce changement de cap devait s’exprimer rituellement, notamment à travers le détournement de la Fête du trône. D’un rituel de consensus, cette célébration se transforme progressivement en un rituel d’affrontement où le roi cherche à exprimer symboliquement sa centralité et son hyper puissance. En d’autres termes, le 3 mars – date d’accession au pourvoir d’Hassan II – devient un moment d’autocélébration monarchique. Petit à petit, sa signification originelle s’évanouit de la mémoire collective.

Rituel étatique et issue du Palais, la Fête du trône conçue par et pour Hassan II est composée de plusieurs cérémonies d’origines musulmanes et européennes dont l’objectif est de délivrer des messages politiques et exprimer les hiérarchies sociopolitiques. Si la cérémonie d’allégeance est la plus célèbre et la plus spectaculaire, il ne faut pas omettre l’importance symbolique du discours royal, de la cérémonie de prestation de serment par les officiers, nouveaux lauréats des différentes écoles militaires et paramilitaires et de la cérémonie de remise de décorations à des personnalités locales et internationales. Par ailleurs, on assiste durant ces autocélébrations à des flux de dons matériels et immatériels (la grâce royale par exemple) dans un souci apparent, mais sans doute inconscient, de concurrencer les fêtes religieuses qui restent très populaires. Les médias officiels et officieux quant à eux ne ménagent aucun effort pour dresser un tableau radieux de l’ère royale. Le discours royal suit généralement un canevas bien précis : rappel de l’unité entre la monarchie et le peuple, le combat de Mohammed V et Hassan II pour libérer et unifier le pays ; passage en revue des réalisations de l’année ; présentation des principaux chantiers politiques, économiques et sociaux ; directives générales au gouvernement pour améliorer la vie des sujets ; précision des règles du jeu politique national si cela est nécessaire. En somme, le monarque donne à voir qu’il est seul à contrôler le temps politique au Maroc.

Une entité transcendante
En bon autocrate, le monarque sait se servir des récompenses publiques pour circonvenir ou neutraliser certaines « élites ». Cette pratique s’inspire de l’oeuvre de Napoléon Bonaparte qui a créé la légion d’honneur pour coopter et amadouer les élites françaises. Durant une cérémonie pompeuse, le roi remet des décorations de différents ordres à des artistes, intellectuels, politiciens, religieux, etc. Mais les critères de sélection et les motifs d’attribution sont loin d’être clairs. Dans les systèmes autoritaires, le chef essaie toujours de montrer qu’il dispose du soutien indéfectible des forces militaires et paramilitaires en tant qu’outil de domination par excellence.

Cela se traduit rituellement au Maroc par l’organisation d’une cérémonie à l’occasion de la Fête du trône durant laquelle les nouveaux lauréats des différentes écoles de l’armée prêtent serment de fidélité directement au monarque. Le message est clair : les troupes ont un seul et unique chef. Par ailleurs, les officiers supérieurs respectent, eux, un protocole rigide en présence du roi, notamment après les tentatives de coup d’État de 1971 et 1972. Ils doivent montrer encore plus que les autres dignitaires une soumission absolue durant les manifestations publiques, dont la Fête du trône.

Cela dit, la cérémonie d’allégeance est sans aucun doute le clou du spectacle. Inspirée intégralement de la cérémonie de renouvellement du serment de fidélité mise en place par le sultan Ahmed El Mansour au XVIe siècle, elle confronte le monarque à ceux qu’il considère comme ses serviteurs les plus fidèles : les hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur. Toutes les autres composantes de l’élite sont de simples spectateurs. Tout dans cette cérémonie magnifiée tend à montrer une nouvelle fois la figure du roi comme une entité transcendante, à la fois au centre et au-dessus de l’espace social marocain.

En effet, les habits d’apparat, les insignes du pouvoir et la musique solennelle qui accompagnent le cortège royal tendent à prouver qu’il est le porteur de l’histoire sacrée de la cité musulmane et le garant de sa continuité et de sa stabilité. Les costumes traditionnels blancs et identiques que portent les dignitaires de l’Intérieur démontrent que dans ce laps de temps « sacré » les hiérarchies et les différences s’effacent pour révéler au grand jour un corps uni et homogène derrière et autour de son chef.

La liturgie politique proprement dite démarre quand le cortège commence à franchir les groupes de dignitaires rassemblés par région. Alors qu’un mkhazni scande des formules patriarcales exprimant la bénédiction et la satisfaction du souverain, les dignitaires lui souhaitent longue vie tout en se prosternant religieusement à plusieurs reprises. Le déploiement de la grâce du souverain – au sens de baraka et de niaâma – pôle autour duquel tout tourne dans le Royaume, nécessite en effet une obéissance et une soumission absolues de ses affidés. Une analogie frappante avec certains rituels religieux qui animent encore aujourd’hui les arcanes du pouvoir au Maroc.

Source : Zamane

L’apport des documents diplomatiques dans la compréhension des relations internationales

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Dans le cadre de son 2ème cycle de conférences mensuelles,

le Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain a organisé sa 6ème conférence au titre de l’année 2015/2016, mercredi 10 février 2015 à 16h.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités de formation et de coopération académiques et scientifiques de notre Centre et a porté sur le thème :

« L’apport des documents diplomatiques à la compréhension des relations internationales – Exemple de la publication suisse »

Elle a été animée par Pr. Antoine Fleury et présidée et modérée par Pr. Hassan Ouazzani-Chahdi.

Président de séance :

Hassan Ouzzani-Chahdi est Vice-Président du CMHO. Il est actuellement professeur honoraire de Droit Public à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Université Hassan II Aïn Chok de Casablanca… lire la suite.

Conférencier :

Antoine Fleury est professeur émérite de l’Université de Genève où il a enseigné  l’histoire des relations internationales et de l’intégration européenne. Ses recherches et ses publications portent sur l’histoire des relations internationales au XXe siècle, notamment sous l’angle de la coopération que ce soit dans l’entre-deux-guerres ou après la deuxième guerre mondiale… lire la suite.

Quelques exemples de documents diplomatiques suisses au sujet du Maroc, donnés par Pr. Antoine Fleury durant sa communication.

Pour plus d’exemples, aller sur le site des documents diplomatiques suisses sur dodis.ch

Rapport datant du 11 décembre 1956

Tour d’horizon des opinions de différents membres du Gouvernement marocain ainsi que des représentants diplomatiques de divers pays sur la situation marocaine.

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Rapport politique sur l’évolution du statut du Maroc datant du 18 avril 1956

Entretien du Ministre de Suisse à Paris, P.-A. von Salis, avec A. Savary, Secrétaire d’Etat français. Le Maroc tendrait à être un Etat arabe, mais, aussi, occidental et atlantique, dans les intentions des dirigeants actuels.

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Abdelhamid Hsain

 : عبد الحميد احساين

أستاذ التعليم العالمي بكلية الآداب والعلوم الإنسانية، المحمدية سابقا

.حاليا: مستشار في التاريخ المرئي

مسارات البحث  ومجالات الاهتمام

الشهادات الجامعية

(2005  دكتوراه الدولة في التاريخ، (كلية الآداب ، الرباط  –

عنوان الأطروحة : الإدارة المركزية الفرنسية بالمغرب بين سنتي 1912 و1939

1987  ديبلوم الدراسات العليا في التاريخ. كلية الآداب بالرباط  –

عنوان البحث :أصول سياسة فرنسا البربرية بالمغرب إلى غاية سنة 1930

1984  ديبلوم الدراسات الجامعية العليا –

1972  الإجازة في التاريخ .وديبلوم التخرج من المدرسة العليا للأساتذة –

المشاركة في الهيئات العلمية التالية

الجمعية المغربية للبحث التاريخي.(أمين مال الجمعية منذ سنة 1991)ـ كلية الآداب ،الرباط –

{مؤسسة تامسنا للدراسات والأبحاث والنشر (لجنة الشاوية سابقا ) {عضو مؤسس –

مجموعة البحث حول الذاكرة والتاريخ، كلية الآداب عين الشق 2005 –

مختبر الأركيولوجيا والتراث الثقافي الساحلي 2005 –

مجالات الاهتمام

  • قضايا التراث والإصلاح .

القضايا الحضرية والجهوية.

المسألة الأمازيغية.

تاريخ المؤسسات والنخب .

الصورة والتوثيق السمعي -البصري.

قضايا وأسئلة التاريخ الراهن.

 المقالات  المنشورة منذ سنة 2008

 الملك محمد الخامس والإصلاح ، موسوعة الحركة الوطنية والمقاومة وجيش التحرير بالمغرب (المندوبية السامية لقدماء المقاومين….)الجزء الثاني، المجلد 1 (أعلام العائلة المالكة والحركة الإصلاحية)، منشورات عكاظ، الرباط، 2008، ص77-84

 الحاج بن الحاج،  موسوعة الحركة الوطنية والمقاومة وجيش التحرير بالمغرب (المندوبية السامية لقدماء المقاومين….) الجزء 2 المجلد 2، أعلام المقاومة المسلحة الأولى، منشورات عكاظ، الرباط، 2008،  ص327-328.

 -المخزن في فترة الحماية: الهياكل والأدوار، مجلة أمل.التاريخ- الثقافة-المجتمع ، السنة الخامسة عشرة 2008،  العدد 33،(عنوانه: نظيمة المخزن من خلال بعض أدوارها عبر التاريخ)، ص5-15.

 السلطان محمد الخامس في مواجهة الاستعمار من أزمة 1944 إلى مؤامرة غشت 1953، مجلة دعوة الحق تصدرها وزارة الأوقاف والشؤون الإسلامية بالمملكة المغربية، السنة 52، العدد 394، شعبان 1430/2009م

 السلطة والتدبير الحضري بالدار البيضاء بين سنتي 1856-1914، ندوة الدار البيضاء في مائة سنة (1907-2007 )، تنسيق د. محمد الفلاح العلوي (منشورات مختبر الدراسات والأبحاث حول الشاوية-المجال والإنسان ، كلية الآداب والعلوم الإنسانية الدار البيضاء بنمسيك،2010،  ص53-62.

 الاستعمار الإسباني بالمنطقة الشمالية بين سنتي 1920 و1940: تصورات ورؤى مستقاة من تقارير فرنسية، ندوة المغرب وإسبانيا بين التقارب والتباعد، مجموعة البحث: المغرب وإسبانيا: التاريخ والعلاقات المشتركة، كلية الآداب والعلوم الإنسانية، مراكش ، 17-4-2008.، العدد 15 من مجلة الذاكرة الوطنيةن المندوبية السامية للمقاومة، 1910.

 سيدي محمد بن يوسف من خلال تقارير فرنسية(1934-1937)، ندوة محمد الخامس في الكتابات الوطنية والأجنبية، الاثنين 20 فبراير 2006 بالمركب الثقافي البلدي الحرية-فاس ، من تنظيم المدوبية السامية للمقاومة وكلية الآداب ..ظهر المهراز، العدد …من مجلة الذاكرة الوطنية، المندوبية السامية للمقاومة، 1910….

 قراءة في كتاب “مدينة الرباط في القرن 19 لعبد العزيز الخمليشي، مجلة أمل، العدد 41/2013 ص 111-119

– النخبة المغربية بين الأمس واليوم، مساهمة في يوم دراسي تحت عنوان: خمسون سنة من الاستقلال. أية حصيلة؟، منتدى طلبة التاريخ، كلية الآداب والعلوم الإنسانية، بتاريخ 25 أبريل 2006.

Othmane Mansouri

Othmane Mansouri est historien, titulaire d’un DESS en histoire du commerce au Maroc et d’un doctorat d’Etat sur les relations luso-marocaines postérieures à l’accord de paix, entre 1790 et 1844.

Retraité de l’enseignement, Président de l’Association Marocaine pour la Recherche Historique (AMRH), il se consacre aujourd’hui à la recherche en histoire du Maroc et des relations luso-marocaines.

« Zaman Al Khaouf » – “زمن الخوف”

في إطار اللقاءات العلمية الشهرية التي يشرف على تنظيمها  مركز محمد حسن الوزاني للديمقراطية والتنمية البشرية

خصص لقاء شهر يناير لقراءة في رواية سياسية اجتماعية ، صدرت حديثا، للكاتب إدريس الكنبوري

بعنوان “زمن الخوف

تناقش هذه الرواية اختلافات الأحزاب الوطنية السياسية بعد التخلص من التناقض الرئيسي الذي مثله الاستعمار ، من خلال الحوادث الدامية التي عرفتها منطقة سوق أربعاء الغرب في شهر يناير 1956 ، بين أنصار حزب الاستقلال وبين أنصار حزب الشورى والاستقلال،  ومن خلال انعكاس تلك الحوادث على الواقع اليومي وعلى العلاقة بين قريتين متجاورتين ، اختلفتا في اختياراتهما السياسية. وهذا ما جعل منها رواية تاريخية ، سياسية ، تعالج موضوعات متعددة ، منها : موضوعة الذاكرة والتاريخ ، وموضوعة علاقة السياسي بالاجتماعي ، وموضوعة أثر الاختلافات الوطنية الحزبية والصراع على السلطة  في البادية المغربية ، وموضوعة انتهاكات حقوق الإنسان والعنف السياسي والحزبي في مغرب بداية الاستقلال، وموضوعة الأزمنة الانتقالية وما يسودها من عنف وفوضى

بتاريخ  28 يناير2016 في الساعة 17:00 ،بمقره الكائن بـ  53 زنقة علال بن عبد الله ، الدار البيضاء

:  شارك في هذه القراءة

ـ شعيب حليفي ، كاتب ومؤلف ، يهتم بالإبداع وبالنقد الأدبي . أستاذ جامعي بكلية الآداب بن مسيك ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء

ـ محمد معروف الدفالي ، مهتم بتاريخ المغرب المعاصر والراهن . أستاذ جامعي بكلية الآداب عين الشق ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء

ـ بحضور المؤلف إدريس الكنبوري باحث متخصص في الجماعات الإسلامية والفكر الإسلامي

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محمد معروف الدفالي :

نائب رئيس مركز محمد حسن الوزاني للدموقراطية و التنمية البشرية.

مؤرخ مهتم بتاريخ المغرب المعاصر والراهن . أستاذ جامعي بكلية الآداب عين الشق ، جامعة الحسن الثاني ـ الدار البيضاء.

قراءة المزيد.

:إدريس الكنبوري 

. مفكر وباحث مغربي في الجماعات الإسلامية والمسألة الدينية والفكر الإسلامي

صدرت له أربعة كتب هي”العراق أولا: الاستراتيجية الأمريكية الإسرائيلية في العالم العربي”، و”سلفي فرنسي في المغرب: رحلة الأمير التائه من بيشاور إلى طنجة”، و”الإسلاميون بين الدين والسلطة: مكر التاريخ وتيه السياسة”، و”شيوعيون في ثوب إسلامي: محطات في الإسلام السياسي  والسلفية

 .”و رواية “زمن الخوف

شعيب حليفي :

.شعيب حليفي أستاذ جامعي وكاتب مغربي له عدد من المؤلفات في مجال النقد الأدبي وفي الرواية

يشتغل أستاذا للتعليم العالي بكلية الآداب والعلوم الإنسانية بنمسيك بالدار البيضاء –المغرب

 :يتحمل عدة مسؤوليات منها

 رئيس مختبر السرديات ( كلية الآداب والعلوم الإنسانية بنمسيك ) ؛

 مدير قسم دكتوراه تحليل الخطاب السردي ؛

 منسق ماستر السرد الأدبي الحديث والأشكال الثقافية؛

 رئيس نادي القلم المغربي – الدار البيضاء ؛

عضو اللجنة العلمية بآداب بنمسيك – الدار البيضاء

وعضو في عدد من الهيئات العلمية الاستشارية لمراكز ومجلات محكمة

 شارك في عدد من الندوات بالمغرب والعالم العربي وأوربا وأمريكا في مجال الآداب والعلوم الإنسانية

 ساهم بالكتابة في عدد من الجرائد والمجلات المغربية والعربية وفي عدد من الكتب الجماعية

 أشرف على إعداد مجموعة كتب في مجالات الأدب، التاريخ، القانون ، والدراسات الاجتماعية ضمن سلاسل: – منشورات الرهان الآخر – حقوق الناس- دفاتر الشاوية –  منشورات ألك.د.ش –  مختبر السرديات –  القلم المغربي

عضو محكم في عدد من المؤتمرات الثقافية .وفي عدد من الجوائز

: أصدر في مجال النقد

–   شعرية الرواية الفانتاستيكية. القاهرة، المجلس الأعلى للثقافة . مصر. ط 1 – 1997  (296 صفحة) . ط.2 دار الحرف .القنيطرة . المغرب . 2008.الطبعة الثالثة دار ناشرون .لبنان 2009

    –  الرحلة في الأدب العربي: التجنس،آليات الكتابة ،خطاب المتخيل . مصر .الهيئة العامة لقصور الكتاب. كتابات نقدية عدد 121.ط.1. ابريل 2002. (528 صفحة ) الطبعة .2 .الدار البيضاء 2003. الطبعة الثالثة. القاهرة .دار رؤية 2005. (576 صفحة ) .الطبعة الرابعة .القاهرة ، دار رؤية 2006

 هوية العلامات: في العتبات  وبناء التأويل. القاهرة .المجلس الأعلى للثقافة. مصر.ط-1 .2004.  ‘…صفحة) ط-2 .الدار البيضاء. دار الثقافة . المغرب. 2005 .( 224 صفحة).الطبعة الثالثة  .2013، سوريا

 مرايا التأويل : تفكير في كيفيات تجاور الضوء والعتمة .ط1.الدار البيضاء دار الثقافة 2009.الطبعة الثانية المجلس الأعلى للثقافة  – مصر 2010

 عتبات الشوق ( من مشاهدات الرحالين المغاربة في الإسكندرية والقاهرة )ط1- 2013- المغرب . ط2- 2015 القاهرة كتاب الهلال

 : في مجال الرواية

مساء الشوق . (رواية ) .منشورات الرهان الاخر .المغرب. ط- 1 .1992

زمن الشاوية . (رواية ).الدار البيضاء .منشورات افريقيا الشرق.ط.1 1994.ط- 2 .القاهرة.1999.ط-3 .2011 الرباط رائحة الجنة. ( رواية )، الدار البيضاء .منشورات الرابطة .المغرب.ط – 1 .1996.ط- 2 .2012.سوريا

 مجازفات البيزنطي .(رواية ) ،الدار البيضاء .منشورات القلم المغربي. ط- 1 .2006.ط- 2. 2010.الرباط – أنا أيضا،تخمينات مهملة . (رواية ) دار ناشرون بلبنان شتنبر ط1 – 2009. ط – 2 . 2011. مصر

لا أحد يستطيع القفز فوق ظله . الدار البيضاء . دار الثقافة .ط1- 2010 / الطبعة الثانية روايات الهلال – مصر أبريل 2012

كتاب الأيام ، أسفار لا تخشى الخيال . الدار البيضاء ، منشورات القلم المغربي .ط1 – 2012

 تراب الوتد .(ثلاث روايات ) . دمشق ، دار النايا .ط- 1 . 2013

 :(تنسيق وتحرير( مؤلف جماعي 

ـ باب تازة ، الرواية والكتابة

ـ رهانات الكتابة عند محمد برادة

ـ المنهج والمعرفة عند محمد برادة

ـ أسئلة الحداثة في الرواية المغربية

الهوية والتخييل في الرواية الجزائرية ، 2008 –

ـ السرد والحكاية ، قراءات في الرواية المغربية ، 2010

ـ اسبانيا بعيون مغربية ، 2010

ـ المحكي البوليسي في الرواية العربية، 2012

ـ علي باي في المغرب (ترجمة) ، 2012

ـ الرواية والخيال العلمي ، 2013

ـ الذاكرة والهوية ، 2013

ـ الرحلة مغامرة أم مشروع ؟ ، 2013

         Le voyage : Aventure ou Projet  2013 –

:(الإشراف على سلسلة دفاتر الشاوية (تنسيق وتحرير

         الشاوية : التاريخ والمجال . الدار البيضاء . سلسلة دفاتر الشاوية .منشورات مؤسسة تامسنا للدراسات والأبحاث حول الشاوية .المغرب .ط.1- 1997

        المقاومة الوطنية في الشاوية .تنسيق شعيب حليفي .الدار البيضاء .سلسلة دفاتر الشاوية .منشورات مؤسسة تامسنا للدراسات والأبحاث حول الشاوية .المغرب .ط.1- 1999.

         المذاكرة والتصدي الشعبي للاستعمار الفرنسي .الدار البيضاء . .منشورات مؤسسة تامسنا للدراسات والأبحاث حول الشاوية .المغرب .ط.1- 2001

 :كتابات اجتماعية

 (الاستمرارية:وقائع كفاحات الكونفدرالية الديمقراطية للشغل.1978-1997 ،(138 صفحة

 صمود واستمرار.في جزأين. 0200 (718صفحة) .1997

محاكمة الحق في التعبير: الوقائع الكاملة لمحاكمة الأموي ابتدائيا واستئنافيا من طرف الحكومة المغربية 1992. (262 صفحة ).2001

 عن قرب: حوارات مع نوبير الأموي. ( 216 صفحة ) 2001

 ماي الكونفدرالي1999 (72 صفحة ).1999

 ماي الكونفدرالي 2000  (72 صفحة ).2000

 النقابي:الكتاب السنوي للك.د.ش. 2004  ( 104صفحة ).2005

الكونفدرالية الديمقراطية للشغل :تاريخ ونضال، كرونولوجيا الفعل النقابي الكونفدرالي من سنة 1978 إلى سنة 2013. الدار البيضاء الطبعة الأولى 2013

الإشراف على منشورات : حقوق الناس  من سنة 2001 إلى 2003

  : من إصداراتها في هذه الفترة

تشريع السير ( عبد اللطيف  الشرقاوي ) 2001

 الحق في الحلم  ( خالد السفياني ) 1998

المحاكم التجارية ( عبد الكبير طبيح )2000

دفاعا عن الحق والمشروعية ( جلال الطاهر ) 1998، 2003

 إشكالية العدالة في المغرب  ( جلال الطاهر ) 2003

الإشراف على منشورات : الرهان الآخر   من سنة 1993 إلى 2000

 مساء الشوق ـ 1992

 ديوان أسماء ( شعر : عبد الرزاق جبران)1993

 الهوية والثقافة ، حول نيكوس كازانزاكي (كتاب جماعي )2000

 سنيما التشويق (دراسة : عبد الرزاق الزاهير )2000

المسرح المغربي قبل الاستقلال ( دراسة : مصطفى بغداد )2000

 :(الإشراف على منشورات القلم المغربي ( منذ سنة 2006)

        السماوي ( قصص، مليكة نجيب ) 2006

         مظلة في قبر ( قصص، مصطفى لغتيري ) 2006

         آليات إنتاج النص الروائي ( دراسة ،عبد اللطيف محفوظ) 2006

        مجازفات البيزنطي ( رواية ، شعيب حليفي ) 2006

         اعترافات امرأة ( رواية ، علي أفيلال ) 2006

         المحاكمة بين الأدب والقانون ( دراسة ،وفاء سلاوي ) 2006

         تأملات في القصيدة العباسية ( دراسة ، عبد الفتاح لكرد ) 2006

         وانفجرت ضاحكة (قصص، مليكة نجيب ) 2008

         إشكالية العدالة في المغرب ( مقالات ، جلال الطاهر ) 2008

          ينام الليل في عينيك ( شعر ، رشيدة بوزفور ) 2011

       رحلة مراقب صحي إلى المغرب ( دراسة ، إميل كيرن – ترجمة ب الساوري )2011

         حامد المغربي وحكايات أخرى ( قصص، كريم بيجيت )2013

         جدار الحرية ( قصص قصيرا جدا ، سمر حجازي ) 2013

Lettre adressée à S.M. le Sultan le 16 janvier 1957, par le Secrétaire Général du PDI – Mohamed Hassan Ouazzani, au sujet des enlèvements

Cf. Démocratie n°3 du 21 janvier 1957, p.6.

Lettre adressée à SM le Sultan le 16 janvier 1957

Lettre adressée à SM le Sultan le 16 janvier 1957

La version arabe de la lettre :

رسالة من الامين العام لحزب الشورى و الاستقلال الى صاحب الجلالة السلطان محمد الخامس ـ 1957 يناير 16
دار بريشة او قصة مُختطف للمهدي المومني التجكاني ـ ص127

Dar Bricha

Mustapha Ouazzani-Chahdi

D’abord cadre à la Direction de la Sûreté Nationale chargé des communications sans-fil, puis professeur d’arabe au lycée de la mission française, Mustapha Ouazzani a été arrêté en octobre 1963 et détenu secrètement dans la tristement célèbre villa Mokri*.

Contraint de fuir le Maroc pour éviter une nouvelle arrestation, il est alors réfugié politique en France où il exerce en tant que journaliste, spécialiste de l’immigration et consultant en médias auprès de plusieurs Cabinets ministériels français.
Almassae lui consacre une rubrique quotidienne pendant tout le mois d’août 2014, sous le titre :  “واحة الصيف : رحلة حياة” dans ses numéros 2441 à 2471, disponibles ici.
* Maurice Buttin “Hassan II, De Gaulle, Ben Barka : Ce que je sais d’eux”, KARTHALA Editions, 2010, pp. 175-178. (A consulter ici).