Extrémisme religieux – Plongée dans les milieux radicaux au Maroc
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Mesdames, Messieurs, Chers membres
Pour sa 3ème conférence au titre de l’année 2019, le Centre Mohamed Hassan Ouazzani pour la Démocratie et le Développement Humain a eu le plaisir d’accueillir M. Hicham HOUDAÏFA, Journaliste et auteur du livre qui sera présenté
le jeudi 21 Mars 2019 à 16 h
“Extrémisme religieux – Plongée dans les milieux radicaux au Maroc“
La conférence a été présidée et modérée par M. Mohammed SAMMOUNI, Journaliste et auteur du livre “أقنعة التطرف ” sur l’extrémisme religieux.
Nous vous remercions vivement pour votre présence et pour votre participation au débat qui a suivi
Avec nos meilleures salutations.
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M. HICHAM HOUDAÏFA
Hicham Houdaïfa est né à Casablanca en 1969. Journaliste depuis 1996, il a travaillé pour plusieurs organes de presse, notamment Al Bayane, où il a tenu la rubrique Société. Entre 1999 et 2002, il a été correspondant d’Afrique Magazineà New York. Il s’est aussi occupé des pages Société du Journal hebdomadaire, d’octobre 2004 à la fermeture du magazine en janvier 2010. Il collabore aujourd’hui régulièrement à l’hebdomadaire La Vie économique.
Durant son parcours, Hicham Houdaïfa a essentiellement travaillé sur des sujets sociétaux : liberté de culte, droits des femmes, situation des migrants subsahariens… Il est cofondateur avec la journaliste Kenza Sefrioui d’EN TOUTES LETTRES, maison d’édition spécialisée dans l’essai journalistique, où il dirige la collection Enquêtes.
BIBLIOGRAPHIE
Dos de femme, dos de mulet, les oubliées du Maroc profond, En toutes lettres, Coll. Enquêtes (Casablanca), 2015, finaliste du Prix Grand Atlas 2015
Extrémisme religieux, plongée dans les milieux radicaux du Maroc, En toutes lettres, Coll. Enquêtes (Casablanca), 2017, prix spécial du jury du Prix Grand Atlas 2017.
M. MOHAMmED SAMmOUNI
Mohammed Sammouni est né en 1984. Il est chercheur en sociologie politique à la Faculté de Droit de Casablanca, spécialiste des logiques de la contestation au Maroc. Il est journaliste au site Al Aoual. Dans le cadre du second volet des États généraux de la culture au Maroc en 2016, il a réalisé pour le compte de l’association Racines une enquête sur les pratiques culturelles des Marocains.
محمد سموني ازداد سنة 1984، باحث في علم الاجتماع السياسي بكلية الحقوق بالدار البيضاء، يشتغل على موضوع منطق الفعل الاحتجاجي في المغرب، صحفي بموقع الأول، قام بانجاز البحث حول الممارسات الثقافية في المغرب لفائدة جمعية جذور للثقافة في إطار الملتقى العام الثاني حول الثقافة بالمغرب سنة 2016.
BIBLIOGRAPHIE
أقنعة التطرف، منابع صناعة الراديكالية بالمغرب، الدار البيضاء، En toutes lettres, coll. Enquêtes, 2017
L’Extrémisme religieux – Plongée dans les milieux radicaux au Maroc
De l’école à l’université et de la ville à la campagne, en passant par d’illustres bidonvilles, le livre apporte un regard nouveau, détaillé et surtout dénonciateur quant à la réalité d’un phénomène grandissant et, à juste titre, inquiétant. Avec un temps d’analyse et un éclairage historique, «Extrémisme religieux» se place entre le reportage journalistique et l’essai sociologique. Une version arabe du même travail a été menée en parallèle par le journaliste arabophone Mohamed Sammouni.
Dans les autres enquêtes de «Extrémisme religieux», nous découvrons les origines des stars du djihadisme marocain dont certains occupent de hautes fonctions dans l’Etat islamique et passent, visiblement, pour des idoles auprès d’une jeunesse en perdition. Le nord du Maroc, plus particulièrement le quartier Bir Chifa à Beni Makada, est le champ choisi par le journaliste pour dresser un profil du djihadiste moyen. «Non que le nord du Maroc soit le seul touché par le phénomène, mais il existe dans la région une société civile très engagée dans l’accompagnement social, qui permettait de mieux cerner le phénomène». De Tanger à Sebta, il n’y a aucune barrière. C’est ce qui explique l’enquête dans le quartier périphérique et pour le moins délaissé d’El Principe à Sebta. Dans cet ancien quartier de trafic de stupéfiants, le radicalisme a fait son nid à l’abri de tout contrôle. L’abandon dans lequel baigne le quartier a rendu sa population complètement vulnérable au radicalisme religieux.
Dans le milieu rural, Hicham Houdaifa est allé sonder les rituels de Boulbtayen, dit Bilmawen dans la région de l’Atlas. Ce rituel festif, qui fait suite au sacrifice de la fête d’Al Adha, s’est vu peu à peu interdit par des courants salafistes, sous prétexte qu’il relève du rite païen. D’autres manifestations, comme la belle danse d’ahwach, ont vu déserter la mixité et la joie de vivre. Cette radicalisation, les acteurs associatifs ruraux ne la voient pas d’un bon œil. Selon eux, c’est le fait de l’urbanisation qui en finit peu à peu avec ces joyeuses traditions.
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