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Mohamed Kably

Mohamed Kably

Spécialiste de la période médiévale maghrébine, Mohamed Kably est considéré comme un des meilleurs historiens de sa génération.

Il dirige depuis 2005 l’Institut Royal de la Recherche sur l’Histoire du Maroc IRRHM.

 

Amin Hajji

Amin Hajji est avocat au Barreau de Casablanca, Professeur de l’enseignement supérieur à la Faculté de droit de Casablanca, Président de la Commission Droit et Pratiques du commerce international de la CCI Maroc et de l’Institut Marocain du droit des affaires (CCI Maroc) et Membre fondateur de l’association de juristes africains spécialisés dans le domaine du financement aérien AERIAL.

Formation

  • Doctorat d’Etat en Droit, Université Hassan II, Faculté de Droit, Casablanca.
  • Doctorat de troisième cycle en Droit, Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de Toulouse, France.

Domaines de Compétence

  • Droit bancaire et financier, aviation, énergie, droit public des affaires, Arbitrage international

Publications

  • The International Comparative Legal Guide to : Project Finance (Morocco Chapter) – 2014 (lien de téléchargement)
  • The International Comparative Legal Guide to : Mining Law (Morocco Chapter) – 2014 (lien de téléchargement)
  • The International Comparative Legal Guide to : Mergers and Acquisitions (Morocco Chapter) – 2014 (lien de téléchargement)
  • The International Comparative Legal Guide to : Lending Secured Finance (Morocco Chapter) – 2014 (lien de téléchargement)
  • The International Comparative Legal Guide to : International Abitration (Morocco Chapter) – Mars 2008 (lien de téléchargement)
  • Les sociétés commerciales – Lettre d’Artémis n°23 – Février/mars 2007 (lien de téléchargement)
  • Rapport de synthèse des travaux du colloque du 19 et 20 mars 1999 sur l’enseignement et la recherche de la propriété intellectuelle : Perspectives marocaines et mutations internationales – Revue Marocaine de droit et d’économie du développement – 2001 (lien de téléchargement)
  • Le droit des affaires internationales au Maroc : Réflexions pour une approche pratique – Echanges –  Décembre 2000 (lien de téléchargement)
  • Doing Business in Morocco – Acquisition International – Septembre 2012 (lien de téléchargement)

Autres

  • Manager au sein de la Direction Internationale de la Banque Centrale Populaire.
  • Professeur de l’enseignement supérieur à la Faculté de droit de Casablanca, études doctorales en droit des affaires, droit des assurances et droit de la propriété intellectuelle.

Zaman al khaouf

“Nous avons le plaisir d’accueillir en tant que conférencier Dr. Driss El Ganbouri, auteur bien connu du grand public puisqu’il est journaliste et tient des chroniques historiques depuis de longues années. Il s’est révélé aussi en tant que chercheur, en connaisseur bien informé de l’histoire du Maroc, de la pensée dans l’Islam et des associations religieuses. Il s’est aussi intéressé à l’itinéraire politique et journalistique de feu mon père, Mohamed Hassan Ouazzani. Il s’était d’ailleurs fait remarquer lors du colloque international que la Fondation Mohamed Hassan Ouazzani a organisé à Fès, en 2010, à l’occasion du centenaire de la naissance de mon père, par une communication sur  “Mohamed Hassan Ouazzani : le journaliste“.

Mais l’objet de la conférence de ce jour porte sur des événements particulièrement tragiques qu’il relate dans son dernier ouvrage Zaman El Khaouf que l’on peut traduire par “L’époque de la peur”.

Les tragiques événements de 1956 et notamment le massacre de Souk El Arba ont profondément et douloureusement marqué ma mémoire. Je me demande si on peut faire le deuil d’une telle tragédie ? La mémoire nationale a largement occulté les massacres fratricides qui ont accompagné l’accession tant attendue de notre pays à l’indépendance.

Il n’est pas sans intérêt de consulter notamment le journal “Démocratie” et “Rai-El-Am” du PDI qui relatent en détails les tragiques événements de 1956.  Je retiens notamment la lettre adressée par mon père à Sa Majesté le Roi Mohamed V en date du 16 janvier 1957, dans laquelle il énumère quelques-uns des faits tragiques dont plusieurs des membres de son parti ont été les victimes.

En voici sa reproduction dans le N°3 du Journal Démocratie, daté du 21 janvier 1957 (voire ci-après en langue française et en langue arabe).

Je tenais à vous présenter ce document en ouverture de notre séance, document qui mériterait un long commentaire.

La plupart des victimes qui figurent sur le document projeté, je les ai connus personnellement, en particulier M. Abdelkader Berrada, chez lequel, nous les enfants, avons passé quelques jours de vacances quelques temps avant son enlèvement devant la porte de son domicile à Tanger.

Le propos de ce jour, j’ose l’espérer, va contribuer à éclairer ce moment tragique de notre histoire nationale et apporter un soulagement salutaire aux familles et aux proches des victimes.

Je tiens à remercier Dr. Driss El Ganbouri d’avoir accepté notre invitation à nous parler de ce tragique événement. Mes remerciements s’adressent aussi aux deux autres intervenants, les professeurs Chouaib Halifi et Maarouf Dafali qui contribueront à nourrir nos connaissances historiques ainsi que le débat qui doit être ouvert. Ainsi, toute la lumière doit être faite sur ce massacre si longtemps occulté ainsi que sur d’autres massacres et sur les disparitions de militants patriotes, dirigeants et autres, tous dévoués à la cause nationale.

A l’heure où le respect des droits de l’homme est à l’ordre du jour, surtout depuis la mise en œuvre de la nouvelle constitution, il est important d’assainir le passé, de rétablir la vérité sur certains faits et gestes. Ce travail sur l’histoire et la mémoire individuelle et collective est indispensable à l’instauration de la dignité des personnes et de la communauté nationale.

Par nos conférences, nos colloques et nos publications, notre Centre vise à contribuer à l’émergence d’une conscience historique fondée sur des connaissances solides des faits et de leur perception par les générations successives. Une telle conscience est seule à même de promouvoir la cohésion nationale et l’instauration d’une justice pour tous.

Dr. Houria Ouazzani

Présidente du Centre Mohamed Hassan Ouazzani

(A l’occasion de la conférence du 28 janvier 2016 sur le thème  “زمن الخوف“)


Lettre adressée à S.M. le Sultan le 16 janvier 1957, par le Secrétaire Général du PDI – Mohamed Hassan Ouazzani, au sujet des enlèvements

Cf. Démocratie n°3 du 21 janvier 1957, p.6.

Lettre adressée à SM le Sultan le 16 janvier 1957

La version arabe de la lettre :

 رسالة من الامين العام لحزب الشورى و الاستقلال الى صاحب الجلالة السلطان محمد الخامس ـ 1957 يناير 16
دار بريشة او قصة مُختطف” للمهدي المومني التجكاني ـ ص127″

Dar Bricha

Aïssa Kadri

Aïssa Kadri est Professeur de sociologie et directeur de l’Institut Maghreb Europe à l’Université de Paris 8.

Ses recherches académiques sont principalement  concentrées sur les systèmes éducatifs et la migration dans la région du Maghreb, en particulier sur la question des intellectuels et de l’intelligentsia, des mouvements sociaux, et des droits de l’homme.

IL coordonne actuellement le ‘printemps arabe ‘, un Programme européen d’excellence dans un consortium comprenant 7 universités, traitant avec les mouvements sociaux dans le monde arabe.

Abdelmajid Benjelloun

Abdelmajid Benjelloun, est écrivain, poète et historien d’expression française, spécialiste de l’histoire du nord du Maroc.

Il est membre-fondateur de la Maison de la poésie du Maroc. Docteur d’État en droit public de l’Université de Casablanca, Maroc, depuis 1983.

Il a été enseignant à la Faculté de Droit de Rabat de 1976 jusqu’en août 2005, ayant pris alors une retraite anticipée.

Il a été élu, en 2009, Président du Centre marocain du PEN INTERNATIONAL, en remplacement d’Abdelkébir Khatibi. puis réélu en 2011. Il a remporté, en 2010, à Beyrouth, le Prix littéraire international ‘Naji Naaman’. Le 17 décembre 2013, il démissionne de son poste de Président du Centre marocain du PEN INTERNATIONAL.

Bibliographie

Histoire contemporaine du Maroc

  • Approches du colonialisme espagnol et du mouvement nationaliste marocain dans l’ex-Maroc khalifien, Rabat, éd. Okad, 1988
  • Pages d’histoire du Maroc:le patriotisme marocain face au Protectorat espagnol, Rabat, 308 pages.(avec une couverture originale de l’auteur).
  • Fragments d’histoire du Rif oriental, et notamment de la tribu des Beni Said, dans la deuxième moitié du xixe siècle, d’après les documents Mr Hassan Ouchen, Rabat, Imprimerie Maarif el Jadida, 1995
  • Le Nord du Maroc : L’indépendance avant l’indépendance/Jean Rous et le Maroc, 1936-195, Casablanca, Paris, éd. L’Harmattan, 1996
  • Études d’histoire contemporaine du Maroc, Tunis, Fondation Temimi pour la recherche scientifique et l’information Zaghouan, avril 2000
  • Colonialisme et nationalisme(Arguments), Rabat, éd. Okad, 2001(avec une préface d’Abdelkébir Khatibi)
  • Le mouvement nationaliste marocain dans l’ex-Maroc khalifien (1930-56), Rabat, Imprimerie Maarif el Jadida, 2011,408 pages.

Histoire des institutions

  • Pour une approche de l’histoire des institutions et des faits sociaux, Casablanca, éd. Toubkal, 1997

Littérature

  • Mama, Préfacé par William Cliff, Paris, éd. du Rocher, coll. Anatolia, 2002, 199 pages.
  • La mort d’un proche ne se termine jamais, Casablanca, éd. Toubkal, 1998, 118 pages.
  • Hassane l’andalou, ou l’étoile de la manquante était bien allumée, roman, Rabat, éd. Racines, 2007, 249 pages.
  • Cœursuprême, roman, Association culturelle Passerelle, Montréal, Canada, 2009, 218 pages.

Poésie et aphorismes

  • Êtres et choses, le même silence, Paris, éd. Saint-Germain-des prés, 1976
  • Qui tire sur les bretelles de ma respiration? Rabat, éd. A die, 1989
  • Une mouette réveillée d’une tempête, Rabat, éd. El Maârif Al Jadida, 1990
  • Murmure vivrier, préfacé par Salah Stétié, Rabat, éd. Okad, 1991
  • Les sept cieux apparents du mot, Rabat, éd. EMAJ, 1993.
  • Dogme et friandise ou pulsion de sourire, dépliant avec 211 aphorismes poétique, 1996
  • La flûte des origines ou la danse taciturne, Rabat, éd. El Maârif al Jadida, 1996
  • L’éternité ne penche que du côté de l’amour, éd. William Blake and co, 2002
  • Le discobole amoureux et l’écho ou les années inutiles de l’horizon, Rabat, 1998
  • Une femme à aimer comme on aimerait revivre après la mort, Rabat, 1998
  • L’amour rajeunit l’univers et même la création, Mohammadia, 1999
  • Paroles déçues d’esplanade, Rabat, 1999
  • Cette hébétude totémique avec elle, Rabat, 1999
  • Aphorismes, entre le lent et le long de l’an 1994, Rabat, 2001
  • A un détail près de l’éternité, recueil d’aphorismes, Tétouan, Publications de l’Association Tétouan Asmir, 2002
  • L’éternité ne penche que du côté de l’amour suivi de Dogme et friandise ou la pulsion du sourire et de Une femme à aimer comme on aimerait revivre après la mort, Bordeaux, éd. William Blake and Co, 2004.
  • Nouvelles en lignes, fragments de miroir au noir, Rabat, éd. Racines, 2006
  • L’Éternité, belle comme le visage de mes enfants, éd. Le Riffle, coll. écritures, 2007
  • L’âme fréquente aussi les beaux quartiers de l’esprit… recueil d’aphorismes, Casablanca, Éditions Aïni Bennaï, 2008, 149 pages. (avec une préface d’Abdelkébir Khatibi).
  • Cette petite étoile frémissante du matin – chez Patrick Cintas, 2008, 218 pages.
  • l’accompagne au chant, Rabat, Éditions Marsam, 2008, 79 pages.
  • Solstice de la soif, aphorismes poétiques et poèmes, Canada, Association Culturelle Passerelle, 2008, 204 pages.
  • Aphorismes amoureux, New York, RC Rivaticollection, 2009,102 pages.
  • Rûmi ou une saveur à sauver du savoir, Bordeaux, William Blake and Co, 2009, 97 pages.
  • Les mots, recueil d’aphorismes, Beyrouth, Maison Naaman pour la culture, 2010, 126 pages.
  • ” El ( Dios ) que ha hecho la mujer, puede tambien hacer el paraiso”, recueil d’aphorismes traduits du français vers l’espagnol, Rabat, Imprimerie Maârif Al Jadida, 2011, 32 pages
  • “La pierre”, Le Cadran Ligné, octobre 2011, édité par le poète Laurent Albarracin. -Flâneries strictes d’encre ou: éduque-t-on les signes ? recueil de 97 dessins à l’encre de Chine(des signes- êtres)avec un avant-propos de l’auteur. Rabat, Imprimerie Maarif Al Jadida, 2012, 64 pages.
  • Raccourcis, recueil d’aphorismes et d’aphorismes poétiques, Paris, Éditions Alfabarre, 2012, 81 pages.
  • Le palais Mnebhi, certains faits notables survenus là, à notre famille, et notamment, les festivités nationales de retour du leader Allal el Fassi, en juin 1946, à l’époque du Protectorat Rabat, Imprimerie Maarif Al Jadida, 2013, 48 pages.
  • Hommage à Abdelmajid Benjelloun, organisé par l’Association Rihab Attaqafa, à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, le dimanche 28 novembre 2010, Rabat, Imprimerie Maarif Al Jadida, 2013, 64 pages.

Ouvrages collectifs/collaborations

Fait partie du groupe d’écrivains marocains (avec Mohammed Khaïr-Eddine, Abdelkebir Khatibi, Mohamed Choukri, Ahmed Bouanani, Mustapha Nissabouri, Mohamed Bennis, Mehdi Akhrif, Hassan Bourkia) auxquels La Nouvelle Revue française, dans son N°558, juin 2001, consacre un dossier, avec une présentation de Jean-Paul Michel, pp. 163–169 (sous le titre Je suis poète).

– À contribué, notamment, à l’ouvrage collectif Lettres à Dieu, Calmann-Lévy, 2004, repris dans la collection de poche J’ai Lu, la même année. Cet ouvrage a été traduit en arabe, en coréen, en chinois, en roumain.

Dialogue entre deux croyants, échanges épistolaires avec Jacques Levrat, Paris, Éditions l’Harmattan, 2009, 200 pages.

(Source : Wikipédia – avril 2016)

Mohamed Tozy

Mohamed Tozy, est politologue, professeur d’Université et écrivain.

Parallèlement à ses activités de recherche dans les domaines de la sociologie du religieux et des systèmes politiques du monde arabe — plus particulièrement des questions politico-religieuses et de l’islamisme dans le Maroc contemporain — et de l’anthropologie du monde méditerranéen, Mohamed Tozy enseigne les sciences politiques depuis le milieu des années 1970, essentiellement dans les établissements où il s’est formé jusqu’en 1984 : au Maroc, à l’université Hassan II de Casablanca (faculté des lettres et des sciences humaines), depuis 1976, et en France, à l’université Aix-Marseille III (Institut d’études politiques), depuis 2007. Il est aussi notamment expert-consultant auprès d’organismes internationaux et, depuis 2013, le directeur de l’École de gouvernance et d’économie de Rabat (EGE Rabat).

En 2006, Mohamed Tozy a eu le prix de la Culture amazighe dans la catégorie « Pensée », et en 2009, le prix Grand Atlas dans la catégorie « Essai ».

Publications :

  • Du tyrannicide à la Munadara : Les Voies islamiques du refus, Association française de science politique,‎ , 25 p.
  • Champ et contre champ politico-religieux au Maroc, s.n.,‎ , 840 p. : thèse d’État en sciences politiques de l’université Aix-Marseille III, sous la direction de Bruno Étienne
  • La Maison d’Iligh et l’Histoire sociale du Tazerwalt, Rabat, SMER,‎ , 223 p. (coauteurs : Paul Pascon et al.)
  • Penseurs maghrébins contemporains, Casablanca, Eddif,‎ (réimpr. 1997), 279 p. (coauteurs : Hassan Benaddi, Mohamed El Ayadi, Hammadi Safi et al.)
  • Les Modes d’appropriation : Gestion et conservation des ressources entre le droit positif et communautaire au Maghreb, CRDI,‎ , 24 p.
  • Le Régime juridique de l’enquête policière : Étude critique, vol. 10, Rabat, Éditions maghrébines, coll. « Publications de la REMALD »,‎ , 176 p. (coauteur : Miloudi Hamdouchi)
  • Monarchie et islam au Maroc, Paris, Presses de Sciences Po, coll. « Références académiques »,‎ (réimpr. 1999), 303 p. 
  • Élections et communication politique dans le Maroc rural : Une investigation dans une région du Moyen Atlas (Ribat el Kheir), Casablanca, Najah El Jadida,‎ , 215 p.(coauteurs : Mériem Hamimaz et Konrad-Adenauer-Stiftung)
  • La Réalité du pluralisme au Maroc, Salé/Rabat, Fondation Abderrahim Bouabid/Friedrich Ebert Stiftung (Cercle d’analyse politique), coll. « Les cahiers bleus » (no 2),‎, 39 p. : (coauteurs : Abdelhay El Moudden et Hassan Rachik)
  • Régulation et État de droit, Salé/Rabat, Fondation Abderrahim Bouabid/Friedrich Ebert Stiftung (Cercle d’analyse politique), coll. « Les cahiers bleus » (no 4),‎ , 68 p. (coauteurs : Ali Bouabid, Larabi Jaïdi, Mohamed Benchaaboun et Nasr Hajji)
  • La Méditerranée des anthropologues : Fractures, filiations, contiguïtés, Paris, Maisonneuve et Larose, coll. « L’Atelier méditerranéen »,‎ , 385 p.  (coauteur : Dionigi Albera)
  • Usages de l’identité amazighe au Maroc, Casablanca, Najah El Jadida,‎ , 250 p. (coauteur :Hassan Rachik) : prix de l’IRCAM en 2006
  • L’Islam au quotidien : Enquête sur les valeurs et les pratiques religieuses au Maroc, Rabat, Marsam/Prologue, coll. « Religions et société »,‎ , 272 p. (coauteurs : Mohammed El Ayadi et Hassan Rachik) : prix Grand Atlas de l’essai en 2009
  • Élections au Maroc : Entre partis et notables (2007-2009), Casablanca, Centre marocain des sciences sociales/Fondation Konrad Adenauer,‎ , 391 p. 
  • Casablanca : Figures et scènes métropolitaines, Karthala, coll. « Hommes et sociétés »,‎ , 364 p. (coauteur : Michel Peraldi).

(Source : Wikipédia – avril 2016)

Najib Ba Mohammed

Najib Ba Mohammed est Professeur à l’université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès, vice-président de l’Association marocaine de droit constitutionnel (AMDC), ancien membre de la Commission consultative de révision de la constitution.

Najib Ba Mohammed est auteur de plusieurs ouvrages juridiques.

Khalid Naciri

Khalid Naciri est un homme politique et avocat marocain. Il fut ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement marocain entre 2007 et 2012.

Il est titulaire d’une licence en droit en 1969 à la faculté de droit de Casablanca puis en 1970 d’un diplôme d’études supérieures en sciences politiques à la faculté de droit de Rabat. Il exerce comme avocat au barreau de Casablanca de 1970 à 1973, puis de 1986 à 1996.

En 1975, il est élu au comité central du Parti communiste marocain, devenu en 1974 le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) — il sera élu au bureau politique du PPS en juillet 1995.

En 1983, Maître assistant à l’Université Hassan II de Casablanca il soutient une thèse de doctorat d’État en droit public à l’université Paris II, où il obtient la mention très bien.

Le 10 décembre 1988, après de longues années de préparation, Khalid Naciri cofonde avec d’autres militants des droits de l’Homme, l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH), dont il assurera la présidence en 1990 et 1991.

Durant cette période, il enseigne le droit constitutionnel et les sciences politiques à la faculté de droit de l’université Hassan II à Casablanca ainsi que dans diverses autres institutions d’enseignement supérieur.

En 1996, il est nommé par Hassan II au poste de directeur de l’Institut supérieur de l’administration, pôle d’excellence réservé à la formation des hauts cadres de l’administration marocaine, situé à Rabat. Il occupe ce poste jusqu’en 2013.

En mars 2000, il est élu à l’unanimité par le Conseil de la Ligue arabe à la tête de la Commission arabe permanente des droits de l’Homme, qu’il présidera jusqu’en 2006 (trois mandats successifs).

Le 15 octobre 2007, il est nommé par Mohammed VI ministre de la Communication et porte-parole du 29e Gouvernement du Royaume du Maroc, dirigé par le Premier ministre Abbas El Fassi.

Il a repris ses fonctions de directeur de l’Institut supérieur de l’administration après avoir quitté le gouvernement.

Khalid Naciri est l’auteur de plusieurs ouvrages, études et articles en droit public et en sciences politiques.

(Source : Wikipédia – avril 2016).

Yadh Ben Achour

Yadh Ben Achour (عياض بن عاشور), est un juriste tunisien, spécialiste des théories politiques islamiques et de droit public.

Fils de Mohamed Fadhel Ben Achour, il a été doyen de la faculté des sciences juridiques de Tunis et membre du conseil d’administration de l’Université Senghor d’Alexandrie. Démissionnaire du Conseil constitutionnel en 1992, il a été un opposant au régime du président Zine el-Abidine Ben Ali. Considéré comme l’un de ses opposants, il critique également la révision constitutionnelle de 2002 permettant à Ben Ali de se représenter.

Il enseigne à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman.

Vice-président de l’Association tunisienne du droit administratif en 1982 puis rédacteur en chef de la Revue tunisienne de droit entre 1980 et 1987, il est membre du bureau exécutif de l’Association internationale de philosophie du droit et membre de l’Institut de droit international. Il occupe aussi le poste de juge au tribunal administratif de la Banque africaine de développement.

Lors de la révolution tunisienne de 2011, il est nommé à la tête d’une commission de réforme des textes et des institutions, chargée de débarrasser le droit tunisien des dispositions du régime déchu de Ben Ali. Cette commission fusionne ensuite avec les révolutionnaires et représentants de partis et d’associations réunis au sein du Conseil pour la protection de la révolution pour devenir la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique. À sa tête, il met en place les institutions chargées de veiller sur la transition démocratique en Tunisie.

Il est élu membre du Comité des droits de l’homme des Nations unies le 7 mai 2012. Il est également membre fondateur de l’Académie internationale de droit constitutionnel et membre de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.

Professeur émérite à l’Université de Tunis, il est nommé commandeur de l’Ordre de la République en juillet 1990 puis chevalier de l’Ordre national du mérite éducatif en juillet 1991. Le 6 novembre 2004, il est nommé docteur honoris causa à l’Université Laurentienne de Sudbury (Canada), dont il est professeur associé. Le 23 novembre 2011, il est décoré des insignes de commandeur de l’Ordre de la République. En 2012, il reçoit le Prix international de la démocratie remis à Bonn.

Publications

  • L’État nouveau et la philosophie politique et juridique occidentale, éd. Bibliothèque de droit et de sciences politiques et économiques, Tunis, 1980
  • Politique, religion et droit dans le monde arabe, éd. Cérès, Tunis, 1992
  • Normes, foi et loi en particulier dans l’islam, éd. Cérès, Tunis, 1993
  • Contentieux administratif, éd. Cérès, Tunis, 1995
  • (ar) Conscience et droit : l’esprit civique et les droits modernes, éd. Centre culturel arabe, Beyrouth/Casablanca, 1998
  • Le rôle des civilisations dans le système international : droit et relations internationales, éd. Bruylant, Bruxelles, 2003
  • Introduction générale au droit, éd. Centre de publication universitaire, Tunis, 2005
  • La Cour européenne des droits de l’homme et la liberté de religion, éd. Pedone, Paris, 2005
  • « Les droits de l’homme et leur contraire », Aspects (hors-série), éd. Archives contemporaines, 2008, pp. 113-124
  • Aux fondements de l’orthodoxie sunnite, éd. Presses universitaires de France, Paris, 2008
  • Droit administratif, éd. Centre de publication universitaire, Tunis, 2010
  • (it) La tentazione democratica. Politica, religione e diritto nel mondo arabo, éd. Ombre Corte, Vérone, 2010
  • La deuxième Fâtiha. L’islam et la pensée des droits de l’homme, éd. Presses universitaires de France, Paris, 2011

Source : Wikipédia – mars 2016.